Des secteurs clés confrontés à des difficultés de recrutement dans un contexte de pandémie croissante
Alors que la dernière vague de COVID-19 montre peu de signes d’apaisement, les inquiétudes s’accentuent alors que de plus en plus de travailleurs dans des secteurs vitaux sont mis sur la touche par la pandémie.
Dans l’Ontario, où le nombre de patients hospitalisés pour le COVID-19 a été multiplié par cinq en seulement deux semaines pour atteindre 2 279, de nombreux hôpitaux signalent des absences massives de personnel dues aux diagnostics du COVID-19.
Les épidémies dans les foyers de soins de longue durée de la province ont entraîné des absences du personnel de 20 à 30 % dans certaines régions, car la variante Omicron hautement infectieuse de COVID fait augmenter le nombre de cas. Anthony Dale, président de l’Association des hôpitaux de l’Ontario, qualifie la situation de catastrophique.
Au Québec, le gouvernement affirme qu’environ 20 000 travailleurs de la santé ont perdu leur emploi après avoir été testés positifs ou avoir été exposés au virus. Et quatre prisons fédérales de la province disent qu’elles sont maintenant « très proches » de connaître des pénuries de personnel pour la même raison.
Les hôpitaux du Nouveau-Brunswick disent qu’ils sont également confrontés à des problèmes de personnel en raison des infections à coronavirus.
Outre le secteur des soins de santé, les forces de police d’Edmonton, de Calgary et de Winnipeg sont confrontées à des problèmes de personnel similaires, tout comme Winnipeg Transit et le service des incendies de Prince Rupert, dans le nord-ouest de la Colombie-Britannique.
Ce rapport de La Presse Canadienne a été publié pour la première fois le 7 janvier 2022.