COVID : La vague d’automne est « presque cuite », selon Juni
Selon le directeur scientifique de la Table consultative scientifique de l’Ontario, une vague COVID-19 attendue, mais probablement différente, est « presque cuite » pour cet automne.
Le Dr Peter Juni a déclaré samedi à CTV News Channel que si les Canadiens doivent être conscients de l’arrivée d’une vague automnale, on peut espérer une « période de lune de miel » cet été, à condition qu’aucune nouvelle variante du COVID-19 n’apparaisse.
Mais le défi viendra lorsque le temps commencera à se rafraîchir et que l’immunité contre l’infection commencera à diminuer, dit-il.
« La situation sera différente de celle d’avant, car nous aurons presque tous eu un certain nombre d’infections. [exposure] au virus plusieurs fois », a déclaré M. Juni.
« Généralement par le biais de vaccins uniquement ou d’une combinaison de vaccins et d’infections, certains d’entre nous par le biais d’une infection, et ensuite, cela dépendra de ce que nous verrons. [and] de la force avec laquelle nous devons réagir. »
Juni soupçonne que les Canadiens de 50 ans et plus devront recevoir une autre injection de rappel à ce moment-là pour se protéger d’une infection grave qui nécessiterait une hospitalisation.
« S’il faut être plus fort, alors ce serait une campagne de vaccination de masse pour tous ceux qui ont plus de 17 ans et, en plus de cela, nous devrons prendre en considération le fait que nous pourrions avoir quelques mois où les masques seront à nouveau nécessaires à l’intérieur. »
Les provinces et territoires du Canada ont assoupli bon nombre de leurs restrictions en cas de pandémie, y compris l’obligation de porter un masque, au cours des derniers mois.
Cette décision intervient alors que le gouvernement fédéral a annoncé vendredi qu’il allait autoriser les personnes entièrement vaccinées et les enfants, quel que soit leur statut vaccinal.
Les enfants non vaccinés ou partiellement vaccinés âgés de cinq à onze ans, et accompagnés d’un parent ou d’un tuteur entièrement vacciné, n’auront pas à passer un test COVID-19 avant l’entrée au Canada.
Les tests de pré-entrée seront toujours exigés pour les voyageurs admissibles partiellement vaccinés ou non vaccinés âgés de 12 ans et plus. Les enfants de moins de cinq ans ne sont pas tenus de fournir un test négatif.
Les Canadiens entièrement vaccinés ne seront pas non plus tenus de porter un masque dans les espaces publics intérieurs et extérieurs pendant 14 jours à leur retour.
Cette exigence du gouvernement fédéral s’appliquait .
M. Juni avait précédemment déclaré à CTVNews.ca qu’il ne pensait pas que cette règle était nécessaire à ce stade de la pandémie.
Les passagers, quant à eux, sont toujours tenus de porter un masque pendant toute la durée de leur voyage lorsqu’ils voyagent par avion ou par train au Canada.
Les voyageurs doivent également continuer à utiliser l’application ou la page Web ArriveCAN pour fournir leurs coordonnées et une preuve de vaccination dans les 72 heures suivant leur arrivée au Canada ou avant de monter à bord d’un avion ou d’un bateau de croisière.
Juni dit que certaines restrictions peuvent être levées, y compris à la frontière, étant donné que le paysage change.
L’un des défis à relever est le risque que davantage de travailleurs de la santé soient « assommés » par le COVID-19 si la transmission communautaire reste élevée.
Selon M. Juni, cela s’ajoute à l’épuisement des travailleurs de la santé avant et pendant la pandémie.
Le nombre de patients hospitalisés pour le COVID-19 au Canada a augmenté au cours des dernières semaines mais reste inférieur au pic observé pendant la vague Omicron l’hiver dernier, selon les chiffres de l’Agence de la santé publique du Canada au 18 avril.
En Ontario, le nombre de personnes hospitalisées pour le COVID-19 semble s’être légèrement stabilisé ces derniers jours et reste bien inférieur au pic de la vague Omicron.
La plupart des patients hospitalisés pour le COVID-19 actuellement en Ontario ont été admis pour d’autres raisons mais ont ensuite été testés positifs, selon les données du gouvernement provincial, tandis que la plupart des patients en soins intensifs sont là pour une raison liée au COVID.
En date du 22 avril, environ trois quarts de toutes les personnes hospitalisées pour le COVID-19 au Canada avaient 50 ans et plus.
Avec des fichiers de Rachel Aiello