Convoi de la liberté : la femme qui s’est tenue devant le monument aux morts n’est pas inculpée
Une femme qui s’est tenue debout et a crié sur la Tombe du Soldat inconnu pendant la manifestation du « Convoi de la liberté » a exprimé des remords et ne sera pas accusée, selon la police d’Ottawa.
Une vidéo montre la femme debout sur la tombe au Monument commémoratif de guerre du Canada, criant « liberté » le 29 janvier. La police a publié des photos et une vidéo de la suspecte dans le but de l’identifier.
La police a déclaré jeudi que la femme a été identifiée, mais qu’elle ne sera pas inculpée.
« On lui a parlé, elle a montré du remords pour ses actions et la police est confiante qu’elle ne récidivera pas », a déclaré la police dans un communiqué à CTV News. « Elle a été traitée par d’autres moyens, ce qui est une pratique de la police ».
La police dit qu’elle ne divulgue pas le nom de la femme parce qu’elle n’a pas été accusée. Ils ont dit qu’elle vit en dehors de la province.
« Il suffit de dire que l’enquête sur la femme filmée en train de se tenir debout et de crier sur la Tombe du Soldat inconnu a eu un impact sur les gens à travers le pays », indique le communiqué.
« L’inspecteur Jim Elves, qui supervise nos enquêteurs criminels, est lui-même un ancien combattant et comprend l’importance de ce monument sacré. Tout cela pour dire qu’après avoir mené une enquête approfondie et parlé à plusieurs parties, le SPO est convaincu qu’il s’agissait d’un incident isolé qui ne se reproduira pas de la part de cette personne. »
La vidéo du premier week-end de ce qui s’est avéré être une occupation de trois semaines a suscité l’indignation. Le chef d’état-major de la Défense du Canada s’est dit « écoeuré » et la ministre de la Défense Anita Anand a qualifié le comportement de « plus que répréhensible ».
La police a ensuite installé une clôture autour du mémorial pour empêcher les manifestants d’entrer pendant le reste de la manifestation.
La police se prépare pour ce week-end, avec la manifestation ‘Rolling Thunder’ qui devrait amener au moins 500 motos dans la ville.
La police a mis en place un dispositif qui interdit l’accès aux véhicules de protestation, ce qui inclut le National War Memorial. Toutefois, les gens seront autorisés à s’y rendre à pied. Le chef de police intérimaire d’Ottawa a déclaré qu’il n’était pas prévu d’ériger une clôture autour du mémorial, mais que des agents seraient présents à proximité.