Accord de principe conclu lors d’une grève dans un port de la Colombie-Britannique, mettant fin à un arrêt de travail de 13 jours
La grève dans les ports de la Colombie-Britannique pourrait bientôt toucher à sa fin après que les deux parties ont conclu une entente de principe sur une nouvelle entente de quatre ans.
La BC Maritime Employers Association et l’International Longshore and Warehouse Union Canada ont eu 24 heures pour examiner les termes d’un règlement proposé par un médiateur fédéral, qui a été livré mercredi matin.
Jeudi, les deux parties ont publié une déclaration conjointe annonçant un accord de principe qui, selon elles, est soumis à ratification par les deux parties.
«En partenariat avec nos employeurs membres, la BCMEA s’engage à travailler en étroite collaboration avec ILWU Canada et leurs sections locales et partenaires de la chaîne d’approvisionnement pour reprendre les opérations en toute sécurité dès que possible», lit-on dans le communiqué.
Environ 7 400 membres de l’ILWU Canada à Vancouver ont commencé à faire grève le 1er juillet, exigeant de meilleures protections pour les travailleurs et des salaires plus élevés.
Après avoir de plus en plus demandé à Ottawa d’intervenir, le ministre du Travail, Seamus O’Regan, a invoqué ses pouvoirs statutaires en vertu du Code canadien du travail, demandant à un médiateur fédéral de rédiger les conditions d’un règlement recommandé.
Dans leur déclaration jeudi, le syndicat et l’association des employeurs ont remercié O’Regan et le médiateur fédéral, Peter Simpson, pour leur aide dans le conflit.
«Nous devons travailler ensemble non seulement pour rétablir les opérations de fret aussi rapidement et en toute sécurité que possible, mais aussi pour reconstruire la réputation de la plus grande porte d’entrée du Canada et assurer la stabilité et la résilience de la chaîne d’approvisionnement pour l’avenir», conclut le communiqué.
Les détails de l’accord ne sont pas publiés pour le moment, selon les parties concernées.
O’Regan et le ministre des Transports Omar Alghabra ont publié leur propre déclaration après l’annonce de l’accord de principe.
« L’ampleur de cette perturbation a été considérable. L’étendue de celle-ci a montré à quel point la relation entre l’industrie et le travail est importante pour notre intérêt national », lit-on dans le communiqué.
L’arrêt de travail a perturbé chaque jour 500 millions de dollars de marchandises, selon le groupe industriel Manufacturiers et Exportateurs du Canada.
« Nous ne voulons plus revenir ici. Des accords comme celui-ci, conclus entre les parties à la table des négociations collectives, sont le meilleur moyen d’empêcher cela », ont déclaré les ministres.