Une Première nation de la C.-B. déclare qu’elle protégera ses terres après des arrestations impliquant Coastal GasLink
La GRC indique que des agents patrouilleront sur un chemin forestier dans le secteur où deux personnes ont été arrêtées parmi un groupe qui bloquait un camp de travailleurs de Coastal GasLink près de Houston, en Colombie-Britannique. La caporale Madonna Saunderson indique dans un communiqué que la police a reçu plusieurs plaintes concernant des allégations de vandalisme et de vol de la part de manifestants qui avaient établi un barrage à l’extérieur du camp de travailleurs pendant plusieurs jours. [Mme Saunderson indique que les arrestations ont été effectuées mercredi lorsque la GRC a été appelée pour aider à maintenir la paix pendant que les travailleurs du pipeline évacuaient le camp. [Elle ajoute qu’une personne a été mise en détention pour des allégations de vol et de méfait en suspens avant une comparution devant le tribunal, tandis qu’une autre aurait été trouvée en possession de matériel volé de Coastal GasLink et libérée sous condition avant une prochaine date de comparution devant le tribunal.
Les protestations de l’année dernière contre le gazoduc ont déclenché des blocages de voies ferrées par d’autres groupes à travers le pays en soutien à la nation, mais un protocole d’accord signé entre les gouvernements fédéral et provincial et les chefs héréditaires a par la suite apaisé les tensions.
Un communiqué de presse du Likhts’amisyu, l’une des cinq bandes de la nation Wet’suwet’en, indique que le chef héréditaire Dini ze’ Dsta’hyl a été libéré jeudi après avoir été détenu pendant la nuit.
“En observant les lois Wet’suwet’en sur l’intrusion, Dini ze’ Dsta’hyl a mis hors service 10 pièces d’équipement de construction lourd,&rdquo ; il est dit.
Le gazoduc Coastal GasLink a été approuvé à la fois par la province et par les 20 conseils élus des Premières nations le long de son parcours pour transporter le gaz naturel du nord-est de la Colombie-Britannique vers une installation de traitement et d’exportation sur la côte à Kitimat.
Cependant, les Likhts’amisyu affirment que la Première nation n’a jamais été consultée de manière significative et n’a jamais donné son consentement à des projets de combustibles fossiles sur leurs terres.
Ce reportage de La Presse Canadienne a été publié pour la première fois le 29 octobre 2021.