Un officier supérieur est accusé par l’armée de « relation inappropriée ».
La police militaire a inculpé un officier supérieur des Forces armées canadiennes après une enquête sur des allégations de relation inappropriée avec un subordonné.
Le bureau du chef de la police militaire du Canada a annoncé mercredi que le Lt.-Gen. Steven Whelan fait face à deux chefs d’accusation en vertu de la Loi sur la défense nationale liés à une « conduite préjudiciable au bon ordre et à la discipline ».
Whelan s’est retiré de son rôle de chef des ressources humaines de l’armée canadienne en octobre dernier en raison d’une enquête de la police militaire sur des allégations « historiques » d’inconduite sexuelle.
Whelan, qui a précédemment nié tout acte répréhensible, n’a pas pu être joint immédiatement pour un commentaire.
La ministre de la Défense Anita Anand a déclaré en novembre dernier que les forces armées commenceraient à transférer les cas d’infractions sexuelles criminelles aux forces de police et aux tribunaux civils sur une base provisoire.
Cependant, la déclaration indique que l’enquête du Service national des enquêtes des Forces canadiennes n’a pas révélé de preuves à l’appui du dépôt d’accusations criminelles, car les allégations se rapportent à des infractions « spécifiques au contexte militaire » qui n’auraient pas fait l’objet d’une enquête par la police civile.
Ce rapport de La Presse Canadienne a été publié pour la première fois le 21 juillet 2022.