Un espion chinois présumé au Québec libéré sous caution avant son procès
Un ancien employé de la compagnie d’électricité du Québec accusé d’espionnage pour le compte de la Chine a été libéré sous caution en attendant son procès.
Yuesheng Wang, 35 ans, est la première personne à être accusée d’espionnage économique en vertu de la Loi sur la sécurité de l’information du Canada. Il fait également face à trois accusations en vertu du Code criminel pour utilisation frauduleuse d’un ordinateur, obtention frauduleuse d’un secret commercial et abus de confiance.
Les procureurs fédéraux se sont opposés à sa libération car ils craignaient qu’il ne quitte le pays.
Wang, un ressortissant chinois titulaire d’un visa de travail pour son emploi à Hydro-Québec, a nié les accusations et a déclaré vouloir rester au Canada pour laver son nom.
Comme conditions de sa libération, il doit rendre son passeport, porter un téléphone cellulaire en tout temps afin que sa localisation soit connue et mettre en garantie ses deux propriétés.
Wang, qui faisait des recherches sur les matériaux des batteries, aurait donné des informations sur l’utilité électrique à une université chinoise et à des centres de recherche chinois et transféré des documents confidentiels et des photos non autorisées sur son adresse électronique personnelle.
Le procureur Marc Cigana a noté aux journalistes que Wang a pris la mesure inhabituelle de témoigner lors de son audience de libération sous caution et a qualifié la décision du juge d’aujourd’hui de solide sur le plan juridique.
– Ce rapport de la Presse Canadienne a été publié pour la première fois le 28 novembre 2022.