Qui est dans la course à la direction du parti conservateur, qui en est exclu et qui pourrait y participer ?
OTTAWA — Le 10 septembre étant la date à laquelle le Parti conservateur du Canada aura un nouveau chef, le temps presse pour que les candidats potentiels et leurs équipes se mettent en place. Ceux qui se présentent ont jusqu’au 19 avril pour lancer leur chapeau dans l’arène et jusqu’au 3 juin pour vendre des adhésions.
Voici un aperçu du concours jusqu’à présent :
Qui est en lice :
Pierre Poilievre : Ce député de 42 ans de la région d’Ottawa a déclaré sa candidature il y a presque un mois. Il a commencé à recueillir des fonds et à organiser des événements. Il a promis d’annuler la taxe fédérale sur le carbone.
Leslyn Lewis : La troisième place dans la course au leadership de 2020 se présente à nouveau. Lors de la dernière course, l’ancienne avocate de Bay Street a bénéficié d’un soutien important des membres sociaux-conservateurs du parti et de ceux de l’Ouest canadien. Elle a été élue députée l’automne dernier dans la circonscription rurale de Haldimand-Norfolk, dans le sud-ouest de l’Ontario.
Roman Baber : Le député indépendant de l’Ontario que le premier ministre Doug Ford a expulsé du caucus progressiste-conservateur pour s’être exprimé contre les fermetures de COVID-19 en janvier 2021. Il dit qu’il a été le premier candidat de la course à le faire et qu’il veut aussi s’opposer à la culture de l’annulation.
Qui y pense :
Jean Charest : L’ancien premier ministre du Québec qui a dirigé les progressistes-conservateurs fédéraux au milieu des années 1990 prévoit lancer sa campagne lors d’un événement à Calgary jeudi. Il a récemment tenu une réception pour les députés et les sénateurs à Ottawa et a rencontré un plus grand nombre d’entre eux en tête-à-tête.
Scott Aitchison : Il a été député de l’Ontario à deux reprises pour Parry Sound-Muskoka. Avant cela, il a été le maire de Huntsville, en Ontario. Il a confirmé qu’il était en train de constituer une équipe et qu’il en dirait plus la semaine prochaine. Plus récemment, il a été porte-parole des conservateurs en matière de travail.
Leona Alleslev : L’ancienne députée d’Aurora-Oak Ridges-Richmond Hill envisage de se présenter. Elle a été battue lors des élections fédérales de l’automne dernier. Alleslev a rejoint les conservateurs en 2018, après avoir traversé le plancher des libéraux. Alleslev a occupé le poste de chef adjoint du parti sous la direction de l’ancien chef Andrew Scheer.
Patrick Brown : Le maire de Brampton, en Ontario, et ancien chef des progressistes-conservateurs de l’Ontario décidera bientôt s’il se présente. Il a envisagé une candidature et son bureau dit qu’il est satisfait de la période de temps que les règles de la course permettront aux candidats d’inscrire des membres.
Peter MacKay : Il était ministre dans le gouvernement conservateur de l’ancien premier ministre Stephen Harper. Il était chef des progressistes-conservateurs lorsque le parti a fusionné avec l’Alliance canadienne pour former le Parti conservateur du Canada. Il s’est classé deuxième derrière O’Toole dans la course à la direction de 2020, dans une course que beaucoup pensaient qu’il était susceptible de gagner. MacKay est toujours en train de collecter des fonds pour rembourser ses dettes liées à la course.
Michael Chong : Le député ontarien de longue date s’est présenté en 2017 et a récemment déclaré qu’il n’avait pas écarté l’idée de se lancer dans la course. Il occupe le poste de porte-parole conservateur en matière d’affaires étrangères.
Qui est out :
Tasha Kheiriddin : La commentatrice et consultante politique a déclaré qu’après avoir envisagé une candidature, elle a décidé de ne pas se présenter et a plutôt apporté son soutien à la campagne de Charest.
Rona Ambrose : La dernière chef intérimaire du parti, qui était ministre dans le gouvernement Harper, dit qu’elle ne se présentera pas, même si beaucoup de Tories l’espéraient.
Brad Wall : L’ancien premier ministre de la Saskatchewan dit qu’il profite de la vie dans le secteur privé et qu’il ne reviendra pas à la politique élue.
Doug Ford, premier ministre de l’Ontario : Ford dit qu’il a les mains pleines pour sa réélection provinciale en juin.
Jason Kenney, premier ministre de l’Alberta : L’ancien député et ministre très en vue du gouvernement Harper affirme qu’il n’est pas intéressé à briguer le poste de premier ministre du parti.
Ce reportage de La Presse Canadienne a été publié pour la première fois le 9 mars 2022.