L’Ontario offre la quatrième dose du vaccin COVID-19 aux résidents des établissements de soins de longue durée et rend obligatoire le rappel pour le personnel
L’Ontario commencera à offrir aux résidents des établissements de soins de longue durée une quatrième dose du vaccin à ARNm COVID-19 trois mois après leur troisième injection.
Le médecin hygiéniste en chef de la province, le Dr Kieran Moore, en a fait l’annonce jeudi après-midi, précisant que la décision a été prise à la suite des recommandations du Comité consultatif ontarien de l’immunisation.
“Bon nombre de ces personnes sont maintenant susceptibles d’être de plus en plus vulnérables à l’infection par le COVID-19 en raison de l’affaiblissement de l’immunité découlant de leurs doses précédentes,”a déclaré M. Moore.
La quatrième dose sera offerte aux résidents des maisons de soins de longue durée, des maisons de retraite, des Elder Care Lodges et d’autres établissements de soins collectifs. Les personnes doivent attendre trois mois, ou 84 jours, entre les doses.
La province rendra également obligatoire l’administration de la troisième dose du vaccin COVID-19 à tous les employés, étudiants, bénévoles, soignants et travailleurs de soutien dans les établissements de soins de longue durée. Les travailleurs ont jusqu’au 28 janvier 2022 pour recevoir le vaccin de rappel, s’ils sont admissibles.
“Depuis le 13 décembre 2021, tous les employés doivent être entièrement vaccinés pour travailler dans les foyers de soins de longue durée, à moins qu’ils n’aient une exemption médicale valide,”a déclaré la province dans un communiqué de presse. À ce jour, près de 47 % du personnel admissible et près de 86 % des résidents admissibles ont reçu leur troisième dose de rappel.
Les visiteurs devront également fournir une preuve des trois doses pour entrer dans un foyer de soins de longue durée une fois que la pause temporaire pour les visiteurs généraux sera levée. [Il y a deux jours, la province a annoncé qu’elle interdisait les visites générales dans les foyers de soins de longue durée et qu’elle interdisait aux résidents de s’absenter pendant la journée à des fins sociales. Deux soignants désignés par personne pourront continuer à entrer dans le foyer.
En date de jeudi, 136 foyers de soins de longue durée et maisons de retraite présentaient des foyers actifs de COVID-19. [Le ministre des Soins de longue durée, Rod Phillips, a déclaré dans un communiqué que l’offre d’une quatrième injection et l’obligation d’effectuer des rappels constituaient « une étape importante » dans la protection du personnel et des résidents des établissements de soins de longue durée face à l’augmentation des cas de COVID-19. Il a également exhorté tout le monde à se faire vacciner dès qu’ils sont admissibles. ;
Le chef de la direction de l’Association des soins de longue durée de l’Ontario a déclaré qu’il accueillait favorablement les nouvelles politiques provinciales visant à freiner la propagation d’Omicron, ajoutant que la vaccination obligatoire et les protocoles de test rigoureux contribueront à réduire les pertes de personnel dues au virus.
Il s’agit de mesures importantes qui répondent à la transmissibilité accrue de la variante Omicron et qui visent à protéger les résidents, ainsi que le personnel, les étudiants, les bénévoles, les soignants et les travailleurs de soutien qui fournissent des soins et un soutien pour leur bien-être « , a déclaré Donna Duncan dans un communiqué.
Le Dr Amit Arya, médecin spécialisé dans les soins palliatifs et défenseur des soins de longue durée, s’est également prononcé en faveur de la priorité accordée aux résidents et au personnel des établissements de soins de longue durée en ce qui concerne la vaccination contre le COVID-19, mais il a ajouté que, sans mesures plus strictes pour limiter la transmission dans la communauté, cela ne fera pas une grande différence.
“Le problème est, encore une fois, que si la transmission communautaire est si importante, elle va infecter tout le monde et un établissement de soins de longue durée n’est pas une île séparée,”a-t-il dit.
“Cela signifie donc que nous avons besoin d’une meilleure protection sur le terrain, ce qui signifie que le masque N95 est obligatoire pour tous les soignants essentiels et les travailleurs de la santé dans les établissements de soins de longue durée. Cela signifie plus de tests rapides. Se contenter de faire des tests rapides deux fois par semaine dans les établissements de soins de longue durée n’est pas suffisant.&rdquo ;