Le Canada bat la Russie après avoir refusé de prendre la glace sur les résultats de COVID-19
La victoire 6-1 du Canada sur la Russie aux Jeux olympiques de hockey féminin lundi a été marquée par l’étrange vision des joueuses des deux équipes portant des masques sous leurs cages après un retard dans la remise du palet.
Sarah Fillier, Jamie Lee Rattray, Sarah Nurse, Rebecca Johnston, Erin Ambrose et la capitaine Marie-Philip Poulin ont marqué pour le Canada, qui termine la poule A contre les États-Unis dans une bataille d’équipes 3-0 mardi.
La gardienne Emerance Maschmeyer a arrêté 11 des 12 tirs pour la victoire à son premier départ dans le tournoi.
Anna Shokhina a marqué pour la Russie. La titulaire Daria Gredzen a repoussé 30 tirs en un demi-match avant de céder sa place à Maria Sorokina et ses 13 arrêts.
Le Canada a contrôlé le match de lundi, mais n’a pas été aussi dominant en début de match que lors de ses victoires 12-1 et 11-1 sur la Suisse et la Finlande respectivement.
Les Canadiens ont peut-être eu besoin de temps pour s’adapter mentalement aux circonstances étranges du match.
Les deux équipes ont participé à l’échauffement comme à l’accoutumée, mais lorsque les Russes sont revenus sur la glace pour la présentation des joueurs, les Canadiens ne l’ont pas fait.
L’entraîneur principal Troy Ryan est sorti pour convoquer les officiels sur le banc pour une conversation. Après avoir fait le tour de la glace et s’être assis sur le banc pendant 40 minutes, les Russes sont retournés dans leur vestiaire.
Après une heure de retard, les joueurs des deux pays et les officiels sur la glace sont entrés sur la glace du centre sportif de Wukesong, portant des masques KN95 sous leurs masques.
Aucune explication n’a été fournie immédiatement par la Fédération internationale de hockey sur glace.
Les Russes et les officiels ont retiré leurs masques pour la troisième période, mais les Canadiens ont porté les leurs jusqu’au buzzer final.
La Russie a fait jouer 17 patineuses sur une liste de 23 femmes lundi. Une épidémie survenue dans l’équipe à l’arrivée à Pékin a obligé l’équipe à s’isoler pendant deux jours, du 31 janvier au 1er février.
La Russie était privée de six joueuses lors de la victoire 5-2 contre la Suisse pour le début du tournoi vendredi et en avait 21 lors de la défaite 5-0 contre les États-Unis le lendemain.
Le Canada et les États-Unis se sont rencontrés dans toutes les finales olympiques sauf une en 2006, lorsque la Suède s’est qualifiée en demi-finale contre les États-Unis.
Les Canadiennes ont remporté quatre médailles d’or olympiques consécutives en hockey avant de s’incliner face aux Américaines en tirs de barrage il y a quatre ans à Pyeongchang, en Corée du Sud.
Les quatre équipes de chaque poule de cinq à Pékin se qualifient pour les quarts de finale des 11 et 12 février : A1-B3, A2-B2, A3-B1, A4-A5. Les demi-finales auront lieu le 14 février, suivies du match pour la médaille de bronze le 16 février et de la finale le 17 février.
Le Canada était privé de Melodie Daoust pour un deuxième match consécutif. L’attaquante n’a pas joué depuis la deuxième période de la première victoire du Canada lorsqu’elle a été violemment mise en échec contre la bande et a subi une blessure apparente au bras droit.
Les Canadiens ont marqué quatre buts sans riposte avant que Shokhina ne marque sur un rush impair en fin de deuxième période.
Poulin, qui a porté le drapeau du Canada lors de la cérémonie d’ouverture de vendredi aux côtés du patineur de vitesse sur courte piste Charles Hamelin, a marqué son premier but du tournoi sur un avantage numérique en troisième période.
Nurse a marqué son quatrième but du tournoi et Fillier son cinquième en 20 secondes à partir de 2:09 de la première période.
Fillier, 21 ans, a continué à être l’étoile montante du tournoi féminin en marquant des buts en première période dans trois matchs consécutifs pour le Canada. Un deuxième but de Fillier a été annulé en troisième période lorsque la Russie a contesté avec succès le hors-jeu.
Malgré les prouesses de la Russie dans le monde du hockey, ses femmes ne sont jamais montées sur le podium olympique. Elles ont perdu le match pour la médaille de bronze contre la Finlande il y a quatre ans. La Russie a terminé trois fois troisième du championnat du monde féminin (2001, 2013, 2016).
La Russie est officiellement désignée sous le nom de Comité olympique russe ou ROC, le drapeau du pays n’est pas autorisé sur les uniformes et l’hymne russe n’est pas joué à Pékin en raison des sanctions de l’Association mondiale antidopage.
Ce rapport de la Presse canadienne a été publié pour la première fois le 7 février.