Le Canada accorde 1,4 milliard de dollars aux universités pour la recherche en technologie et en IA
Le gouvernement canadien a dévoilé vendredi quelles 11 universités recevront une partie de près de 1,4 milliard de dollars en financement pour la recherche sur les nouvelles technologies comme l’intelligence artificielle, la robotique, la capture du carbone et les soins de santé.
Les fonds sont fournis par l’intermédiaire du Fonds d’excellence en recherche Apogée Canada (CFREF), qui vise à stimuler la recherche dans les établissements postsecondaires canadiens.
L’Université de Toronto a reçu la plus importante subvention de l’histoire du programme, qui a reçu un total de 199,5 millions de dollars sur sept ans.
Dix autres écoles à travers le pays reçoivent également un financement fédéral :
- Université McGill : 165 millions de dollars pour DNA to RNA : An Inclusive Canadian Approach to Genomic-based RNA Therapeutics (D2R)
- Université Memorial de Terre-Neuve : 91 M$ pour l’initiative Qanittaq Clean Arctic Shipping
- Université d’Ottawa : 109 millions de dollars pour Brain-Heart InterConnectome
- Université Dalhousie : 154 millions de dollars pour Transformer l’action climatique : Résoudre l’océan manquant
- Université de Victoria : 83 millions de dollars pour l’accélération de la transformation énergétique communautaire
- Université de Montréal : 124 millions de dollars pour R3AI : Shifting Paradigms for a Robust, Reasoning, and Responsible Artificial Intelligence and its Adoption
- Université York : 105 millions de dollars pour Connected Minds : Neural and Machine Systems for a Healthy, Just Society
- Université Concordia : 123 millions de dollars pour Electrifying Society: Towards Decarbonized Resilient Communities
- Université de Calgary : 125 millions de dollars pour One Child Every Child : A Toronto Metropolitan University : 98 millions de dollars pour Migrant Integration in the mid-21st Century : Bridging Divides
C’est la troisième fois que ce concours de financement a lieu, voyant plusieurs écoles postsecondaires soumettre des lettres d’intention sur des projets qui, selon elles, révolutionneraient les industries. Les emplacements des universités sont présentés devant un comité indépendant, qui en sélectionne ensuite une poignée pour un financement.
La dernière fois que le concours a eu lieu, c’était en 2016, lorsque le gouvernement a déployé 2,38 milliards de dollars dans 13 écoles. Avant cette annonce, la subvention la plus importante était de 113 millions de dollars, accordée en 2015 à l’U de T pour la médecine régénérative.
A QUOI EST UTILISE L’ARGENT ?
Dans le cas de l’Université de Toronto, l’argent ira à son Acceleration Consortium, qui soutiendra de nouvelles recherches sur les laboratoires autonomes qui combinent l’IA et l’automatisation pour créer de nouvelles matières premières.
« Des médicaments vitaux et des plastiques biodégradables au ciment à faible teneur en carbone et aux énergies renouvelables », lit-on dans un communiqué de presse de l’Université de Toronto.
Le Consortium d’accélération, qui a été lancé en 2021, est un groupe de laboratoires autonomes qui travaillent à la découverte de nouveaux matériaux et molécules.
À l’aide de l’IA, les scientifiques saisissent les propriétés qu’ils espèrent tester et permettent à la technologie de fonctionner à l’envers dans la boucle « fastidieuse d’essais et d’erreurs ».
Un scientifique fixe le tube d’une batterie à flux redox aqueux. (James Morley © The Matter Lab / Acceleration Consortium, Université de Toronto)
En permettant à l’IA d’accomplir ces tâches, les laboratoires peuvent évaluer des combinaisons de molécules en une fraction du temps et du coût qu’il faudrait aux humains.
Certains des produits testés sont des plastiques biodégradables, des LED et des appareils portables de plus grande capacité et respectueux de l’environnement, des alliages résistants à la corrosion et du ciment durable, des batteries de plus grande capacité et un revêtement antiviral pour les médicaments.
L’argent ira à la recherche et au développement de laboratoires autonomes, à l’application de la découverte et du développement de molécules aux industries et à la facilitation de la commercialisation de nouveaux matériaux tout en formant les scientifiques pour l’avenir.
LE FINANCEMENT VIENT ALORS QUE L’INTÉRÊT DU FÉDÉRAL POUR L’IA CROÎT
Le ministre de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie, François-Philippe Champagne, a annoncé vendredi les gagnants de cette ronde lors d’un événement à l’Université Concordia à Montréal.
Cela survient alors que le gouvernement fédéral exprime un intérêt croissant pour investir dans une nouvelle IA, alors que les entreprises étendent rapidement la technologie et son accès. Le budget 2023 du gouvernement énumère spécifiquement l’avancement de l’intelligence artificielle comme l’un des moyens de soutenir l’innovation et la production.
« Avec la main-d’œuvre la mieux instruite au monde, des établissements d’enseignement et de recherche de classe mondiale et de solides écosystèmes de démarrage à travers le pays, l’économie du Canada devient rapidement un chef de file mondial en matière de technologie, en s’appuyant sur ses forces dans des domaines comme l’intelligence artificielle », a déclaré le budget lit.
L’intelligence artificielle se présente sous plusieurs formes, . La technologie peut fournir un résultat après avoir été entraînée par des humains.
Au cours des derniers mois, des entreprises comme , ont créé une technologie qui peut être formée pour répondre aux questions en supprimant des informations sur Internet.
L’IA ne fonctionne pas à moins qu’un humain n’entre un contexte dans sa base de données, ce qui rend infinies les possibilités concernant les tâches banales qu’elle pourrait accomplir.