La difficulté de trouver des appartements adaptés aux animaux de compagnie entraîne une augmentation des abandons à la SPCA.
La recherche d’un logement abordable devient de plus en plus difficile à Montréal, et les défenseurs des animaux disent que c’est particulièrement vrai pour les propriétaires d’animaux.
La SPCA de Montréal a été témoin d’une augmentation des appels pendant la saison des déménagements de la part de locataires qui ne peuvent pas emmener leurs animaux avec eux parce que leur immeuble ne les autorise pas.
» C’est plus que les années précédentes. En fait, nous revenons aux niveaux pré-pandémiques », a déclaré Elise Desaulniers, directrice générale de la SPCA de Montréal.
La SPCA affirme que les propriétaires qui ont du mal à trouver des appartements adaptés aux animaux se présentent quotidiennement au refuge pour rendre leurs animaux.
Mme Desaulniers dit qu’il est difficile de suivre le rythme.
« C’est un véritable défi pour nous de prendre soin de ces animaux », a-t-elle déclaré. « Nous n’avons pas assez de personnel ».
Avec les faibles taux d’inoccupation, la concurrence est rude pour trouver un appartement abordable à Montréal en ce moment. Les défenseurs du logement disent que les options sont encore plus limitées pour les propriétaires d’animaux, car de nombreux baux contiennent des clauses interdisant les animaux.
« Nous avons remarqué qu’il y a de plus en plus d’endroits incertains. [It’s] difficiles pour ces locataires qui ont des animaux « , a déclaré Catherine Lussier, une organisatrice du groupe de défense du logement FRAPRU. « Malheureusement, c’est une autre condition de la discrimination ».
La SPCA et Québec Solidaire font pression sur le gouvernement pour qu’il prenne des mesures, affirmant qu’elles affectent de façon disproportionnée les locataires à faible revenu.
Mais l’Association des propriétaires du Québec (APQ) affirme que ces clauses sont souvent nécessaires pour éviter les dommages à la propriété et les plaintes de bruit.
« Nous sommes pris entre deux feux parce que nous devons… ». [ensure] la jouissance paisible des lieux « , a déclaré le président de l’APQ, Martin Messier.
Un tiers de tous les propriétaires de la province acceptent les animaux de compagnie, selon l’APQ, mais M. Messier a déclaré que ce nombre serait plus élevé si le gouvernement du Québec leur permettait d’exiger des dépôts de garantie.
« Si j’arrive à l’hôtel avec mon petit yorkshire pour la nuit, ils vont me charger plusieurs centaines de dollars comme dépôt de sécurité pour une nuit. Nous demandons au propriétaire d’accepter les animaux de compagnie sans… ». [a] dépôt de garantie — ça n’a pas de sens. »