Fusillade en Nouvelle-Écosse : Les familles des victimes envisagent de quitter l’enquête
Les familles des victimes de la fusillade de masse en Nouvelle-Écosse se demandent s’il faut continuer à participer à l’enquête publique sur la tragédie, car les témoins clés sont protégés du contre-interrogatoire.
L’enquête a déclaré la semaine dernière que l’épouse de l’homme qui a tué 22 personnes n’aurait pas à répondre aux questions directes des familles des victimes parce qu’elle est une survivante de la violence du meurtrier et qu’elle a déjà été interrogée par les enquêteurs de l’enquête.
Michael Scott, dont le cabinet d’avocats représente 14 des familles, déclare que ses clients sont « extrêmement bouleversés » par cette décision et qu’ils reconsidèrent leur participation à l’enquête publique.
La commission d’enquête a déclaré que son mandat exigeait qu’elle soit sensible aux besoins des personnes les plus directement affectées par les meurtres.
Certains avocats des familles ont boycotté les procédures en mai après que l’enquête ait empêché le contre-interrogatoire de deux des sergents-chefs qui ont supervisé la réponse rapide à la fusillade.
Le saccage de plusieurs communautés de Nouvelle-Écosse les 18 et 19 avril 2020 par un tireur conduisant une réplique d’un véhicule de la GRC a entraîné 22 meurtres, dont celui d’une femme enceinte.
Ce rapport de la Presse Canadienne a été publié pour la première fois le 6 juillet 2022.