Funérailles de Greg Pierzchala, officier de la Police provinciale de l’Ontario assassiné
Des funérailles privées auront lieu ce matin pour un officier de la Police provinciale de l’Ontario abattu lors d’une embuscade la semaine dernière.
Selon la Police provinciale de l’Ontario, les funérailles de l’agent Grzegorz (Greg), âgé de 28 ans, auront lieu ce matin. Grzegorz (Greg) Pierzchala, 28 ans, commencera à 11 h au Sadlon Arena dans sa ville natale de Barrie, en Ontario.
La famille de Pierzchala sera accompagnée de membres de la Police provinciale de l’Ontario, d’autres services de police et de premiers intervenants, de membres des Forces armées canadiennes et de représentants officiels, dont le premier ministre de l’Ontario, Doug Ford.
Les funérailles ne sont pas ouvertes au public, mais une retransmission en personne est prévue au Caledonia Lions Hall dans le comté de Haldimand, où Pierzchala était basé avec l’OPP.
La police invite également le public à observer le cortège funèbre, qui commencera à 9h30 et se rendra du salon funéraire Adams à l’aréna.
Pierzchala, un ancien agent de l’assemblée législative provinciale et membre des forces armées, a été abattu alors qu’il répondait à un appel pour un véhicule dans un fossé à l’ouest de Hagersville, en Ontario, le 27 décembre.
Pierzchala faisait partie de la Police provinciale de l’Ontario depuis un peu plus d’un an et quelques heures avant sa mort, il avait été informé qu’il avait réussi sa période de probation de 10 mois.
Il rêvait de rejoindre les rangs de la police lorsqu’il était enfant et ses collègues se souviennent de lui comme d’un officier merveilleux avec « le plus grand cœur d’or que l’on puisse imaginer. »
Randall McKenzie, 25 ans, et Brandi Crystal Lyn Stewart-Sperry, 30 ans, sont tous deux accusés de meurtre au premier degré dans la mort de Pierzchala.
Les documents du tribunal montrent que McKenzie s’était vu initialement refuser la libération sous caution, puis l’avait accordée après examen dans une affaire distincte impliquant un certain nombre d’accusations d’agression et d’utilisation d’armes quelques mois avant la fusillade.
Un mandat d’arrêt a été émis pour son arrestation après qu’il ne se soit pas présenté à une date d’audience en août, selon les documents.
Depuis la fusillade, les appels se sont multipliés pour que le gouvernement fédéral réforme sa politique de libération sous caution.
Ce rapport de La Presse Canadienne a été publié pour la première fois le 4 janvier 2023.