Freeland minimise l’absence des dirigeants de la Chine et de la Russie au sommet du G20
ROME — La vice-première ministre du Canada estime que l’absence des dirigeants de la Chine et de la Russie au sommet du G20 en Italie ce week-end n’est pas idéale, mais elle ne se prononce pas sur l’impact que cela pourrait avoir sur les négociations difficiles sur le climat.
Mme Freeland affirme que le G20 est plus efficace lorsque tous les dirigeants sont présents, mais elle a attribué leurs absences à leur réticence à voyager pendant la pandémie de COVID-19.
Mais l’effet sur les négociations visant à atteindre un consensus crucial sur une action plus forte pour ralentir le réchauffement climatique pourrait être significatif. [En plus du président chinois Xi Jinping et du président russe Vladimir Poutine, les dirigeants du Mexique, du Brésil et du Japon étaient également absents, ce qui signifie qu’un quart du groupe a envoyé des ministres au lieu des principaux décideurs.
L’importance de la Chine dans les négociations du G20 sur la fin de la production d’électricité à partir du charbon rend l’absence de Xi potentiellement la plus gênante.
L’espoir pour ce week-end est que les dirigeants du G20 se mettent d’accord sur un langage plus fort concernant la nécessité de réduire rapidement les émissions de gaz à effet de serre, y compris l’élimination progressive des investissements dans de nouvelles centrales au charbon, tant sur le territoire national qu’à l’étranger.
Ce reportage de La Presse Canadienne a été publié pour la première fois le 31 octobre 2021.