Enquête sur le Freedom Convoy : Un fonctionnaire s’en tient aux commentaires des extrémistes
Le ministre de la Sécurité publique Marco Mendicino maintient son affirmation selon laquelle le « Freedom Convoy » comportait des éléments extrémistes.
Un membre de la Police provinciale de l’Ontario a semblé remettre en question cette affirmation dans un document déposé devant la Commission d’urgence sur l’ordre public, l’enquête examinant les circonstances entourant l’utilisation de la Loi sur les situations d’urgence.
« Je ne sais pas où les personnalités politiques obtiennent des informations ou des renseignements sur l’étendue de l’implication des extrémistes », a écrit le surintendant Pat Morris de l’OPP dans un courriel.
Dans l’émission Power Play de CTV, l’animateur Mike LeCouteur a demandé vendredi au ministre s’il maintenait cette affirmation.
« Oui », a répondu Mendicino. Mendicino a déjà cité des liens extrémistes pour défendre la décision du gouvernement d’invoquer la Loi sur les urgences en février.
Il a poursuivi en disant que la rhétorique extrémiste a déclenché à la fois le convoi à Ottawa et les protestations à travers le pays.
Vous avez vu des personnalités comme Pat King, qui était étroitement lié au soi-disant « convoi de la liberté », dire que la seule façon de mettre fin à tout cela, c’était par les balles », a-t-il dit à LeCouteur.
Le commissaire Morris a témoigné devant la commission d’enquête mercredi.
Le nom de Mendicino figure sur la liste des témoins qui doivent témoigner devant la commission.
Mendicino parle de l’enquête dans la vidéo en haut de cet article.