Enquête sur la Loi sur les urgences : Témoignages sur la sécurité publique
Un haut fonctionnaire fédéral affirme qu’il n’a jamais été clair si le gouvernement de l’Ontario était prêt à venir en aide à Ottawa lors des manifestations qui ont bloqué la capitale l’hiver dernier.
Rob Stewart, qui était sous-ministre de la sécurité publique à l’époque, est le premier représentant fédéral à témoigner lors de l’enquête sur la décision historique du gouvernement libéral d’invoquer la Loi sur les situations d’urgence l’hiver dernier.
Il affirme que l’Ontario a traité Ottawa comme Washington, D.C., et a laissé à la ville et au gouvernement fédéral le soin de travailler ensemble pour faire face aux manifestations qui ont bloqué la ville et la cité parlementaire.
M. Stewart affirme que la Police provinciale de l’Ontario s’est montrée à la hauteur de la situation, mais que le gouvernement provincial s’est davantage engagé dans le blocage de la frontière à Windsor, en Ontario, en raison de l’impact économique.
La Commission d’urgence sur l’ordre public, qui tient des audiences à Ottawa jusqu’au 25 novembre, a pour tâche de déterminer si le gouvernement était justifié de déclencher la loi.
Cette semaine, la commission devrait entendre des témoins clés, notamment la commissaire de la GRC, Brenda Lucki, et Jody Thomas, qui est le conseiller en sécurité nationale de Trudeau.