Économie canadienne : la plupart des Canadiens sont prudemment optimistes, selon un sondage
Un récent sondage mené par Research Co. révèle que la proportion de Canadiens ayant des opinions négatives sur l’économie a diminué de six points par rapport au début de l’année.
Les résultats du sondage indiquent un changement positif dans la façon dont les Canadiens perçoivent les conditions économiques actuelles. Cependant, sur 1 000 Canadiens ayant participé au sondage, plus de la moitié des répondants (56 %) considèrent que la conjoncture économique du pays est « mauvaise » ou « très mauvaise ».
Les données de l’enquête montrent un sentiment d’optimisme croissant quant aux perspectives économiques globales. Parmi les personnes interrogées, 41 % d’entre elles considèrent les conditions économiques actuelles comme « très bonnes » ou « bonnes ». C’est une augmentation de six points par rapport au sondage de Research Co. de janvier 2023.
En ventilant les données par région, 42 % des Canadiens de la Colombie-Britannique et de l’Atlantique ont une opinion positive de la conjoncture économique actuelle. Par rapport à janvier, c’est une hausse de sept et 13 points, respectivement.
Les résidents du Québec sont plus susceptibles d’être optimistes quant à la situation économique du pays, 45 % (en hausse de quatre points) ayant une attitude positive, selon le sondage.
Les données de Research Co. montrent qu’il y a eu une augmentation de 15 points du nombre de personnes exprimant une opinion positive sur l’économie canadienne en Saskatchewan et au Manitoba, 43 % d’entre elles ayant une opinion positive. La proportion est plus faible en Alberta (30 %) et en Ontario (41 %, en hausse de quatre points).
Parmi les répondants, 32 pour cent d’entre eux prévoient une baisse des finances de la nation au cours des six prochains mois. Cela montre une baisse de 12 points depuis janvier.
Avec les défis posés par l’inflation, les résultats de l’enquête soulignent les préoccupations et les incertitudes qui prévalent concernant le paysage économique, puisque seulement 16 % des Canadiens interrogés prévoient une amélioration des finances du pays au cours des six prochains mois et 45 % (en hausse de sept points) prévoir aucun changement.
En ce qui concerne les finances personnelles, les résultats de l’enquête indiquent un « léger » mouvement puisque plus de la moitié (52 %) des Canadiens ont déclaré que leurs finances personnelles sont « très bonnes » ou « bonnes » et 46 % les considèrent comme « mauvaises » ou « très pauvre ».
Selon les résultats du sondage, il y a eu une baisse du pourcentage de Canadiens qui ont exprimé des préoccupations « fréquentes » ou « occasionnelles » au sujet de la valeur de leur investissement (48 %, en baisse de quatre points) et de la sécurité de leur épargne (47 % pour cent, en baisse de cinq points) au cours des deux derniers mois.
Lorsqu’on a demandé aux Canadiens quel était l’impact du chômage sur leur ménage, 34 % (en baisse de trois points) ont déclaré qu’ils étaient en mesure de couvrir leur hypothèque ou leur loyer et 27 % (en baisse de deux points) ont déclaré que leur employeur éprouvait de graves difficultés financières.
Research Co. a également demandé aux Canadiens dans quelle mesure ils étaient convaincus que le premier ministre Justin Trudeau pouvait faire ce qu’il fallait pour aider l’économie. Parmi les répondants, 43 % d’entre eux ont déclaré avoir confiance en Trudeau pour le faire. Cependant, seulement 36% ont déclaré avoir confiance dans le chef conservateur Pierre Poilievre et 33% ont déclaré avoir confiance dans le gouverneur de la Banque du Canada, Tiff Macklem.
Méthodologie:
Les résultats sont basés sur une étude en ligne menée du 26 au 28 juin 2023 auprès de 1 000 adultes au Canada. Les données ont été statistiquement pondérées selon les chiffres du recensement canadien pour l’âge, le sexe et la région. La marge d’erreur – qui mesure la variabilité de l’échantillon – est de +/- 3,1 points de pourcentage, 19 fois sur 20.
Le reportage de cette histoire a été payé par le biais du projet Afghan Journalists in Residence financé par Meta.