Avortement : Les femmes dans le domaine de la technologie demandent aux employeurs de couvrir les frais de déplacement pour l’intervention.
Un groupe de femmes éminentes du secteur technologique canadien demande que les employeurs paient les déplacements des employés américains pour qu’ils puissent se faire avorter.
Dans une lettre ouverte, au moins 50 signataires se disent « dévastés » pour les personnes touchées par l’annulation récente par la Cour suprême des États-Unis du jugement Roe v. Wade, qui a mis fin aux protections constitutionnelles de l’avortement.
Les femmes disent que ce revirement est « un pas dangereux vers l’oppression » et pourrait conduire à une nouvelle réduction des droits pour lesquels elles se sont battues depuis longtemps.
En plus de couvrir les coûts pour le personnel qui doit se déplacer pour des avortements, les signataires demandent instamment aux entreprises d’envisager des politiques de relocalisation qui aideraient les employés à se déplacer vers des juridictions où les droits reproductifs sont respectés.
Ils souhaitent également que les entreprises veillent à ce que les employés puissent accéder aux prestations de santé sans condition, dans le respect de la dignité et de la vie privée, et qu’ils bénéficient de congés payés ou de journées de bénévolat pour assister à des manifestations ou soutenir les femmes qui luttent pour leurs droits.
Parmi les signataires de la lettre figurent Janet Bannister, associée directrice de Real Ventures, Eva Wong, cofondatrice de Borrowell, Erin Bury, PDG de Willful, et Amanda Hall, PDG de Summit Nanotech.
Ce rapport de la Presse Canadienne a été publié pour la première fois le 4 juillet 2022.