Un élevage de canards québécois doit tuer 150 000 oiseaux et licencier 300 personnes en raison de la grippe aviaire.
Une exploitation québécoise d’élevage de canards, qui a détecté la grippe aviaire dans trois de ses installations, déclare qu’elle doit abattre 150 000 oiseaux et licencier près de 300 employés.
Angela Anderson, de Canards du Lac Brome, affirme qu’il faudra probablement six à douze mois et peut-être plusieurs millions de dollars pour rétablir complètement ses activités.
Elle a déclaré lors d’une interview aujourd’hui que l’une des installations touchées par la grippe H5N1 contenait tout le stock de reproduction de la société, y compris 400 000 œufs de canard Pekin dont la destruction a été ordonnée.
Une fois que les oiseaux qui sont dans le pipeline des installations non affectées seront traités, elle dit que la société devra licencier du personnel parce qu’il n’y aura plus de canards qui arriveront.
Le vétérinaire Jean-Pierre Vaillancourt de l’Université de Montréal affirme que la grippe aviaire hautement pathogène H5N1 représente la souche la plus risquée à laquelle les agriculteurs québécois aient jamais été confrontés.
Il a déclaré que, bien qu’elle ne présente pas un grand risque pour les humains, elle est si contagieuse que tous les animaux d’une ferme infectée doivent être détruits sur place pour empêcher sa propagation.
— Ce rapport de la Presse Canadienne a été publié pour la première fois le 20 avril 2022.