Marchés : Wall Street ouvre en baisse
Le rallye de Wall Street s’est heurté à un mur après un rapport sur l’emploi choquant montrant que l’économie américaine a créé un tiers de million d’emplois de plus que prévu le mois dernier, alimentant les inquiétudes sur l’inflation et la hausse des taux d’intérêt. Le S&P 500 a chuté de 1% en début de séance vendredi et est en passe de connaître sa première baisse après trois jours de gains importants. Le Dow Jones a baissé de 0,3 % et le Nasdaq composite, à forte composante technologique, a reculé de 1,7 %. Les rendements du Trésor ont fortement augmenté. Le marché se dirigeait déjà vers une ouverture en baisse après que plusieurs des sociétés les plus influentes de Wall Street aient annoncé jeudi soir des résultats inférieurs aux attentes des analystes.
CECI EST UNE MISE À JOUR DE L’ACTUALITÉ. L’histoire précédente de l’AP suit ci-dessous.
Les actions mondiales se sont échangées de façon mitigée vendredi avant la publication d’un rapport sur l’emploi aux États-Unis qui pourrait avoir une incidence sur les taux d’intérêt mondiaux.
Le CAC 40 français a perdu 0,7% en début de séance à 7 116,31, tandis que le DAX allemand a baissé de 0,9% à 15 362,64. L’indice britannique FTSE 100 a augmenté de 0,2% à 7 832,20. Les actions américaines devaient dériver vers le bas avec les contrats à terme du Dow Jones en baisse de 0,3 % à 34 010,00. Les contrats à terme sur le S&P 500 étaient en baisse de près de 0,9 % à 34 010,00.
Les résultats plus faibles que prévu des sociétés technologiques américaines, annoncés après la clôture de Wall Street, ont entraîné les indices chinois à la baisse.
L’indice de référence japonais Nikkei 225 a augmenté de 0,4% pour terminer à 27 509,46. L’indice australien S&P/ASX 200 a gagné 0,6 % pour atteindre 7 558,10. Le Kospi de la Corée du Sud a augmenté de 0,5 % pour atteindre 2 480,40. Le Hang Seng de Hong Kong a perdu 1,4 % à 21 660,47, tandis que le Shanghai Composite a perdu 0,7 % à 3 263,41.
Les économistes s’attendent à ce que le rapport sur l’emploi aux États-Unis montre un ralentissement de l’embauche. Le marché du travail a largement résisté malgré les fortes hausses de taux de la Réserve fédérale au cours de l’année dernière.
Les grandes entreprises technologiques ont annoncé des licenciements très médiatisés récemment, mais un rapport publié jeudi suggère que les suppressions d’emplois ne sont pas si répandues. Moins de travailleurs que prévu ont demandé des allocations de chômage la semaine dernière, et le nombre de demandes est tombé à son plus bas niveau depuis avril.
« Le principal événement à risque sera le rapport d’aujourd’hui sur l’emploi aux États-Unis, où le rythme des ajouts de personnel devrait se refroidir à nouveau, tandis que le taux de chômage devrait avoir légèrement augmenté », a déclaré Anderson Alves chez ActivTrades.
Les actions ont progressé depuis le début de l’année grâce à l’espoir que la Réserve fédérale américaine pourrait bientôt interrompre les hausses de taux d’intérêt. De telles augmentations aident à lutter contre l’inflation mais nuisent également à l’économie et aux prix des investissements.
Parmi les rapports sur les résultats des grandes entreprises technologiques qui ont été publiés après la fermeture des marchés, Alphabet, la société mère de Google, a bondi de plus de 7 %, tandis qu’Apple a augmenté de 3,7 %.
Les deux entreprises ont dégringolé après la clôture de la séance, après avoir publié des résultats décevants. Ces actions sont parmi les plus importantes en termes de valeur et leurs mouvements ont une influence considérable.
Le rendement du Trésor à 10 ans, qui contribue à fixer les taux des prêts hypothécaires et d’autres prêts importants, est tombé à 3,40 %, contre 3,42 % mercredi dernier. Le rendement à deux ans, qui évolue davantage en fonction des attentes de la Fed, s’est maintenu à 4,10 %.
Dans les échanges énergétiques, le brut américain de référence a perdu 65 cents à 75,23 dollars le baril dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange. Le pétrole brut Brent, la norme internationale, a perdu 65 cents à 81,52 dollars le baril à Londres.
Dans les échanges de devises, le dollar américain a glissé à 128,69 yens japonais contre 129,67 yens. L’euro a coûté 1,0896 $, en baisse par rapport à 1,0914 $.