L’embauche dans le secteur de la santé devrait être une priorité absolue : Enquête Nanos
Une majorité de Canadiens affirment que l’embauche d’un plus grand nombre de travailleurs de la santé devrait être la principale priorité du pays lorsqu’il s’agit de modifier le système actuel, selon un récent sondage national de Recherche Nanos.
Le sondage effectué auprès de plus de 1 000 Canadiens a révélé que 53 pour cent des répondants sont en faveur du recrutement de plus de médecins, d’infirmières et de personnel, plutôt que d’investir davantage dans les soins de santé publics (28 pour cent) ou de permettre aux entreprises privées de facturer les services de soins de santé (14 pour cent). Cinq autres pour cent étaient incertains.
Les résultats sont publiés alors que les hôpitaux, notamment les centres pédiatriques, à travers le Canada, doivent faire face à un nombre élevé de nouveaux patients admis pour des raisons de santé, ainsi qu’à l’épuisement professionnel des travailleurs de la santé et à des conflits entre les provinces et le gouvernement fédéral en matière de financement.
Le soutien à l’embauche d’un plus grand nombre de travailleurs de la santé était le plus fort dans les provinces de l’Atlantique, avec près de 69 pour cent, selon le sondage Nanos, et le plus faible en Ontario, avec un peu plus de 49 pour cent.
Les Canadiens de l’Atlantique étaient également les moins susceptibles d’accorder la priorité à l’augmentation du financement des soins de santé publics, à un peu plus de 21 pour cent, tandis que les Ontariens étaient les plus susceptibles de l’appuyer, à un peu plus de 35 pour cent.
Une majorité d’hommes et de femmes sont favorables au recrutement d’un plus grand nombre de travailleurs de la santé, à environ 51 et 55 pour cent respectivement.
Les Canadiens âgés de 55 ans et plus sont également plus susceptibles d’être en faveur d’un recrutement accru, à près de 59 pour cent, par rapport à ceux âgés de 35 à 54 ans (52 pour cent) et de 18 à 34 ans (45 pour cent).
La plupart des répondants au sondage, soit six sur dix, ont exprimé un certain niveau de soutien pour » une augmentation des impôts si les fonds étaient garantis d’être dépensés pour les soins de santé publics « , dit Nanos.
Les résultats montrent que 24 % des personnes interrogées sont favorables à une augmentation des impôts dans ce but, tandis que 36 % sont plutôt favorables à cette idée. Quinze pour cent s’y opposent quelque peu, 22 pour cent s’y opposent carrément et trois pour cent ne sont pas sûrs.
Les résidents de l’Ontario sont plus susceptibles d’être en faveur ou plutôt en faveur d’une augmentation des impôts (67 %) que les résidents du Québec (environ 50 %).
L’ACCÈS AUX SOINS
Nanos a également demandé aux Canadiens s’ils avaient pu avoir accès à des services médicaux au cours des trois mois précédents. Un répondant sur quatre a déclaré que ni lui ni un membre de sa famille immédiate n’avaient pu voir un médecin ou obtenir des soins médicaux urgents.
Environ 43 % ont déclaré avoir pu consulter un médecin ou obtenir des soins médicaux, tandis que 30 % n’ont pas cherché à obtenir des soins.
À la question de savoir s’ils avaient déjà fait l’expérience de la fermeture ou de l’indisponibilité de services hospitaliers, une plus faible proportion de Canadiens (six pour cent) ont dit avoir vécu cela personnellement, contre huit pour cent qui ont dit qu’un membre de leur famille immédiate l’avait vécu.
Quarante-neuf pour cent des personnes interrogées ont déclaré que ni elles ni un membre de leur famille n’avaient fait l’expérience de la fermeture ou de l’indisponibilité des services hospitaliers, tandis que 34 pour cent n’ont pas cherché à obtenir des soins.
Nanos a également demandé aux répondants s’ils avaient quitté le pays et payé de leur poche pour des soins de santé parce que les temps d’attente au Canada étaient si longs, avec seulement deux pour cent au total disant qu’eux-mêmes ou un membre de leur famille immédiate l’avaient fait au cours des trois derniers mois.
Nanos a mené un sondage aléatoire hybride par téléphone et en ligne à double base de sondage (lignes terrestres et cellulaires) auprès de 1 021 Canadiens âgés de 18 ans et plus, entre le 19 et le 22 décembre 2022, dans le cadre d’un sondage omnibus. Les participants ont été recrutés au hasard par téléphone par des agents en direct et ont répondu à un sondage en ligne. L’échantillon comprenait à la fois des lignes terrestres et cellulaires à travers le Canada. Les résultats ont été vérifiés statistiquement et pondérés par âge et par sexe à l’aide des dernières données de recensement, et l’échantillon est stratifié géographiquement pour être représentatif du Canada. Les personnes ont été appelées de façon aléatoire en utilisant la composition numérique aléatoire avec un maximum de cinq rappels. La marge d’erreur de ce sondage est de 3,1 points de pourcentage, 19 fois sur 20. Cette étude a été commandée par actualitescanada et la recherche a été menée par Nanos Research.
Avec des fichiers de Jennifer Ferreira, productrice de actualitescanada.com, Heather Wright, correspondante des nouvelles nationales de CTV, et la Presse canadienne.