Le chef de la police d’Ottawa affirme que l’enquête criminelle sur le « convoi de la liberté » se poursuivra pendant des mois.
Le chef de police intérimaire d’Ottawa affirme que l’enquête sur l’occupation de trois semaines du centre-ville d’Ottawa se poursuivra pendant « des mois ».
Samedi, la police a libéré la rue Wellington, devant la Colline du Parlement, des manifestants pour la première fois depuis le début de la manifestation le 28 janvier. Lorsque les policiers ont commencé à se déplacer vers le centre-ville vendredi, plusieurs véhicules ont quitté la rue Wellington, la rue Kent et d’autres juridictions.
Cependant, le chef intérimaire Steve Bell affirme que l’enquête ne se terminera pas lorsque les manifestants auront quitté les rues d’Ottawa.
« Si vous êtes impliqué dans cette manifestation, nous chercherons activement à vous identifier et à assurer un suivi avec des sanctions financières et des accusations criminelles », a déclaré M. Bell.
« Cette enquête va se poursuivre pendant des mois. Elle comporte de très nombreux volets différents, tant au niveau financier fédéral, qu’au niveau des licences provinciales, qu’au niveau du Code criminel, qu’au niveau de la violation de l’ordonnance du tribunal par la municipalité, de la violation de l’injonction du tribunal. »
L’ancien chef de police Peter Sloly a déclaré au début de la manifestation que la police recueillerait des renseignements sur les manifestants et porterait des accusations si nécessaire. De plus, les agents de la Sureté du Québec ont été vus avec des enregistreurs vidéo autour du Château Laurier vendredi.
Bell affirme que l’enquête sur la manifestation du « Convoi de la liberté » sera « compliquée et longue ».
« Vous avez mon engagement que, cette enquête se poursuivra et nous tiendrons les gens responsables de la prise de possession de nos rues. »
La police a arrêté 170 personnes depuis le début de l’opération vendredi matin visant à déloger les manifestants des rues du centre-ville.
La police a fourni les statistiques suivantes sur les véhicules remorqués, saisis et les permis suspendus.
- 53 véhicules remorqués (46 véhicules retirés de la zone sécurisée depuis vendredi).
- 22 plaques d’immatriculation saisies
- 11 enregistrements d’opérateurs de véhicules commerciaux suspendus
- 10 sanctions en vertu de la Loi sur la protection civile et la gestion des situations d’urgence de l’Ontario pour des véhicules commerciaux dans d’autres provinces.