Visite du pape : Le ministre des Relations Couronne-Indigène affirme que les « lacunes dans les excuses ne peuvent être ignorées ».
Le ministre des Relations Couronne-Indigène, Marc Miller, affirme que les « lacunes » dans les excuses du pape François aux survivants des pensionnats indiens ne peuvent être ignorées.
Selon M. Miller, les paroles du pontife, prononcées cette semaine près d’Edmonton, sont importantes pour les survivants et les communautés qui les absorbent actuellement.
Le ministre affirme que les autochtones décideront eux-mêmes de ce qu’ils pensent, mais il note certaines différences entre les excuses du pontife au Canada et celles présentées des années auparavant aux victimes d’abus en Irlande.
Deux des principales critiques qui ont émergé depuis que le pape François a présenté ses excuses aux survivants des pensionnats indiens sont qu’il n’a pas mentionné les abus sexuels dans ses remarques et qu’il a parlé du « mal » commis par les chrétiens, mais pas de l’Église catholique en tant qu’institution.
Selon M. Miller, la Commission de vérité et de réconciliation du Canada, qui a enquêté sur le système des pensionnats du pays, a clairement demandé que les excuses papales soient similaires à celles que le Vatican a présentées aux victimes en Irlande en 2010.
Le ministre affirme que ces excuses – présentées par le pape Benoît XVI dans une lettre – font directement référence aux abus sexuels subis par les enfants irlandais et au rôle joué par l’Église catholique.
Ce rapport de la Presse Canadienne a été publié pour la première fois le 27 juillet 2022.