Un Montréalais qui battait violemment son chien est condamné à une peine de prison
Un homme d’une vingtaine d’années a été condamné à sept mois de prison pour avoir violemment battu son chien.
La SPCA de Montréal indique qu’une enquête criminelle a été initiée pour la première fois en janvier 2020, suite à un signalement de mauvais traitements.
Après des mois d’enquête, la division d’investigation de l’organisme a saisi Angie à son propriétaire.
« La chienne a été trouvée dans un état déplorable dans un appartement maculé de sang par des agents de protection des animaux », indique la SPCA. « À leur arrivée, les agents ont trouvé un animal léthargique avec un œil perforé, près de la moitié de ses dents cassées et une plaie ouverte sur le crâne. »
Le chien a été transporté d’urgence au centre vétérinaire de Laval pour y recevoir des soins d’urgence.
À la suite de l’enquête, le 7 décembre, le propriétaire d’Angie a plaidé coupable à deux accusations de causer volontairement de la douleur, de la souffrance ou des blessures inutiles à un chien et à une accusation d’avoir volontairement omis de fournir des soins appropriés et adéquats à un chien.
Il a été condamné à un, deux et sept mois de prison à purger simultanément.
« L’accusé purge maintenant l’une des peines les plus importantes jamais imposées au Québec en matière de cruauté envers les animaux », souligne la SPCA.
Il lui est également interdit d’avoir la garde, le contrôle ou de se trouver sur les mêmes lieux qu’un animal pour les 15 prochaines années.
« Toutefois, cette peine est nettement inférieure à celles imposées pour des actes similaires dans d’autres provinces canadiennes », note Chantal Cayer, directrice du bureau des enquêtes de la SPCA de Montréal.
Après avoir subi de nombreux traitements médicaux, la SPCA ajoute qu’Angie a été adoptée par une » famille aimante et passe maintenant son temps à jouer dans la neige, à dormir sur le canapé et à profiter des câlins de ses parents adoptifs. »