Poursuite judiciaire contre un pharmacien de la Colombie-Britannique qui aurait réutilisé des seringues de vaccin COVID-19
Un pharmacien de New Westminster, en Colombie-Britannique, qui aurait réutilisé des seringues pour administrer des vaccins COVID-19, fait l’objet d’une proposition de recours collectif.
La poursuite civile, déposée cette semaine devant la Cour suprême de la Colombie-Britannique, allègue que les personnes qui ont été vaccinées à la Kent Pharmacy du 24 au 26 août ont été potentiellement exposées au risque de contracter des maladies transmissibles par le sang telles que le VIH et l’hépatite C parce que les seringues ont été réutilisées entre les injections.
L’action en justice note que les seringues sont les tubes en plastique contenant la solution vaccinale, et non les aiguilles.
Kent Pharmacy, la propriétaire Fabina Kara et le gérant de la pharmacie Bhanu Prasad Seelaboyina sont tous nommés comme défendeurs dans le recours collectif proposé. Aucune des allégations formulées à leur encontre n’a été prouvée au tribunal.
CTV News n’a pas pu joindre les défendeurs mercredi, mais un employé a confirmé que Seelaboyina n’est plus employé à la pharmacie.
Il fait également l’objet d’une enquête du College of Pharmacists of B.C. Un avis sur le site Web du collège indique qu’il a accepté de ne pas agir en tant que gérant de pharmacie ou « d’administrer des médicaments ou des substances par injection et/ou par voie intranasale » jusqu’à ce que l’enquête soit terminée.
Après la révélation des allégations, Marie Powell, la représentante des plaignants, a déclaré qu’elle avait été informée qu’elle devrait subir trois tests sur une période de trois mois pour s’assurer qu’elle n’avait pas contracté de maladie transmissible par le sang.
Son action en justice soutient que le pharmacien aurait dû savoir que la réutilisation des seringues pouvait « exposer les patients à des maladies graves et mortelles » et que les patients concernés ont droit à des dommages et intérêts.
Les défendeurs n’ont pas encore déposé de réponses à la proposition de recours collectif.
On ne sait pas combien de patients ont pu être affectés pendant les trois jours où les seringues ont été prétendument réutilisées. En abordant l’incident le mois dernier, Fraser Health a déclaré que le personnel avait informé toutes les personnes concernées par téléphone et par lettre.
Dans un courriel, l’autorité sanitaire a décrit la situation comme une « erreur de prévention et de contrôle des infections ».
« Bien que le risque de contracter une maladie transmissible par le sang à la suite de la réutilisation d’une seringue soit faible, nous encourageons toutes les personnes concernées à consulter leur médecin de famille ou une clinique sans rendez-vous afin d’éliminer cette préoccupation potentielle.