Pat King : L’organisateur du « Convoi pour la liberté » exprime sa frustration à l’égard des diffuseurs de programmes en direct dans les salles d’audience.
Lors d’une brève comparution devant le tribunal lundi, Pat King, l’un des organisateurs de la manifestation « Freedom Convoy » du mois dernier au centre-ville d’Ottawa, a exprimé sa frustration à l’égard des personnes qui diffusent en direct ses comparutions devant le tribunal.
King, 44 ans, est accusé de méfait, d’avoir conseillé de commettre un méfait, d’avoir conseillé de commettre l’infraction de désobéissance à une ordonnance du tribunal et d’avoir conseillé d’entraver la justice.
Lors de sa comparution lundi, M. King a pris la parole pour demander une interdiction de publication, faisant référence aux « co-accusés » qui, selon lui, ont diffusé les audiences sur les médias sociaux. Il y a eu plusieurs cas où des individus ont été accusés d’avoir diffusé en direct les procédures judiciaires de divers participants au convoi très en vue, ce qui est illégal.
Le juge de paix Stephen Dibblee a rappelé aux quelque 150 personnes présentes à la réunion Zoom du palais de justice que l’enregistrement, la diffusion ou la rediffusion de toute procédure est un crime. Il a dit à tous les partisans qui pourraient écouter que de telles actions ne sont « pas utiles à M. King ». En ce qui concerne l’interdiction de publication, aucune n’a été émise lundi. King a été informé qu’il devait soumettre une demande écrite.
King a été arrêté le 18 février et est resté en détention depuis lors. D’autres personnalités du mouvement du convoi, dont Tamara Lich et Chris Barber, ont depuis été libérées sous caution.
King doit revenir devant le tribunal jeudi. Le tribunal a ajourné son affaire pour lui donner le temps de prendre contact avec ses nouveaux avocats.
Les trois semaines d’occupation du centre-ville d’Ottawa pour protester contre les mesures de santé publique de COVID-19 et d’autres griefs ont coûté à la ville d’Ottawa, dont la majorité pour la réponse de la police.