Panne de Rogers : Les députés entendront les dirigeants, le CRTC et Champagne
Les parlementaires du comité de l’industrie et de la technologie de la Chambre des communes ont voté vendredi pour étudier la panne de Rogers, avec au moins deux réunions prévues avant le 30 juillet.
Les membres inviteront des dirigeants de l’entreprise, des représentants du Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes et le ministre de l’Industrie François-Philippe Champagne à parler de la panne qui a privé des millions de clients de services Internet et sans fil il y a une semaine.
Ils examineront les causes des perturbations et l’impact sur les Canadiens, les consommateurs, les entreprises en ce qui concerne les soins de santé, l’application de la loi et les secteurs financiers, ainsi que les meilleures pratiques pour éviter qu’une situation similaire ne se reproduise.
La réunion fait suite aux demandes des députés libéraux, conservateurs et néo-démocrates.
« Les membres libéraux de ce comité partagent la frustration que des millions de Canadiens ont éprouvée la semaine dernière lorsque Rogers a connu une défaillance sans précédent de son système et ils cherchent à examiner cette question d’une manière équitable et complète en leur nom « . lit une lettre rédigée par des députés libéraux..
Rogers affirme que la » défaillance du système de réseau » a été déclenchée par une mise à jour de maintenance du réseau central, qui a entraîné un dysfonctionnement des routeurs.
Dans un communiqué sur la situation mercredi, le président et chef de la direction de Rogers, Tony Staffieri, a qualifié la panne de réseau d' »inacceptable » et a déclaré que l’entreprise fait tout ce qu’elle peut pour s’assurer que cela ne se reproduira pas.
« Nos représentants du service à la clientèle travaillent jour et nuit et ont rattrapé l’arriéré des problèmes. Nous avons également augmenté le crédit sur les factures de tous nos clients, car certains d’entre vous ont connu des retards plus longs dans la reprise des services », peut-on lire dans la déclaration.
La société a annoncé cette semaine qu’elle prendrait en charge jusqu’à cinq jours de service pour le désagrément.