Mort médicalement assistée : La N.-É. supprime certaines restrictions
La Nouvelle-Écosse supprime l’exigence selon laquelle la mort naturelle d’une personne doit être « raisonnablement prévisible » pour qu’elle puisse bénéficier de l’aide médicale à mourir.
La province adopte également l’amendement d’Audrey, qui élimine l’exigence selon laquelle les patients bénéficiant d’une aide médicale à mourir doivent être complètement conscients pour pouvoir donner leur consentement au moment du décès.
Le ministère de la Santé de la province a déclaré que les changements de politique entraient en vigueur immédiatement et qu’ils avaient été effectués pour refléter le « paysage changeant » de la mort médicalement assistée.
L’amendement d’Audrey fait référence à Audrey Parker, une Néo-Écossaise atteinte d’un cancer en phase terminale qui a reçu une aide médicale à la mort plus tôt qu’elle ne le souhaitait parce qu’elle craignait de ne pas être assez bien pour donner son consentement à un stade avancé.
L’amendement d’Audrey a reçu la sanction royale du Sénat du Canada en mars 2021.
Le Dr Nicole Boutilier, vice-présidente de la médecine à Nova Scotia Health, a déclaré dans un communiqué que « les nouveaux documents démontrent notre engagement envers les patients et les cliniciens à préserver les normes de soins les plus élevées. »
Ce rapport de la Presse canadienne a été publié pour la première fois le 9 août 2022.
Ce reportage a été réalisé avec l’aide financière de la bourse Meta et Canadian Press News Fellowship.