L’Ontario va légiférer sur le retour au travail des travailleurs de l’éducation
Le ministre de l’Éducation de l’Ontario déclare qu’il a l’intention de présenter une loi lundi pour éviter une grève imminente du personnel de soutien.
Le Syndicat canadien de la fonction publique, qui représente environ 55 000 travailleurs de l’éducation, a annoncé plus tôt dimanche qu’il donnait le préavis de cinq jours requis pour entamer une grève complète vendredi – ils sont en position de grève légale jeudi.
En fin de journée, le ministre de l’Éducation Stephen Lecce a annoncé que si le SCFP refusait de retirer son intention de faire grève, il déposerait un projet de loi qui imposerait un contrat qu’il décrit comme plus généreux.
Le gouvernement avait offert des augmentations de 2 % par an pour les travailleurs gagnant moins de 40 000 $ et de 1,25 % pour tous les autres, mais M. Lecce affirme que la nouvelle entente accorderait des augmentations annuelles de 2,5 % aux travailleurs gagnant moins de 43 000 $ et de 1,5 % pour tous les autres.
Le SCFP a demandé des augmentations de salaire annuelles de 11,7 %, ainsi que des heures supplémentaires au double du taux de rémunération normal, 30 minutes de temps de préparation payé par jour pour les aides-enseignants et les EPE, une augmentation des avantages sociaux et du perfectionnement professionnel pour tous les travailleurs.
Laura Walton, présidente du Conseil des syndicats des conseils scolaires de l’Ontario du SCFP, affirme que la loi supprimerait le droit de grève.
Ce rapport de La Presse Canadienne a été publié pour la première fois le 30 octobre 2022.