Liz Howard parmi les candidats canadiens au Prix Griffin de poésie, doté de 65 000 $.
L’écrivain Liz Howard, originaire du nord de l’Ontario, est en lice pour remporter son deuxième Prix Griffin de poésie, doté de 65 000 dollars.
La lauréate du Griffin 2016 fait partie des trois finalistes canadiens du prestigieux prix littéraire, qui a également annoncé les quatre titres figurant sur la liste restreinte pour cet honneur international. Le Griffin décernera à deux lauréats 65 000 $ chacun lors d’une cérémonie en ligne le 15 juin.
Howard, qui est d’origine mixte européenne et anishinaabe, est nominé pour « Letters in a Bruised Cosmos », de McClelland & ; Stewart, qui invoque l’astrophysique occidentale et indigène pour retracer l’histoire de sa famille.
Ce titre fait suite à son premier recueil de poésie, « Infinite Citizen of the Shaking Tent », qui a remporté le Griffon. Ses concurrents espèrent réaliser le même exploit cette année avec leurs premiers recueils.
Le Montréalais David Bradford a reçu une mention pour son enquête interdisciplinaire sur le traumatisme intergénérationnel, « Dream of No One But Myself », publié par Brick Books.
Tolu Oloruntoba, de Vancouver, est en lice pour « The Junta of Happenstance », publié par Anstruther Books, qui s’inspire de son expérience de médecin pour disséquer la maladie.
Parmi les finalistes internationaux figure la traduction par Ali Kinsella et Dzvinia Orlowsky de « Eccentric Days of Hope and Sorrow » de la poétesse ukrainienne Natalka Bilotserkivets. Le volume, publié par Lost Horse Press, rassemble une sélection de la poésie lyrique de l’écrivaine de Kiev, qui couvre l’histoire de son pays, depuis les débuts de l’indépendance post-soviétique jusqu’à la catastrophe de Tchornobyl, en passant par l’époque actuelle.
Paul, Minnesota, l’écrivain Douglas Kearney a publié « Sho », chez Wave Books, qui a été finaliste en 2021 du National Book Award for Poetry.
L’écrivain de Chicago Ed Roberson est nominé pour « Asked What Has Changed », publié par Wesleyan University Press, qui aborde les crises simultanées de l’inégalité sociale et de la dégradation de l’environnement.
La liste des finalistes annoncée mercredi est complétée par « Late to the House of Words », traduction par Sharon Dolin de l’œuvre catalane de Gemma Gorga de Barcelone, publiée par Saturnalia Books.
Les finalistes ont été sélectionnés parmi 639 livres de poésie soumis par 236 éditeurs de 16 pays différents, indiquent les organisateurs du prix. Le jury de cette année est composé de l’écrivain canadien Adam Dickinson, du poète biélorusse Valzhyna Mort et de la poétesse et dramaturge américaine Claudia Rankine.
Le Griffin est considéré comme l’un des prix de poésie les plus riches au monde, décernant chaque année 65 000 dollars à un lauréat canadien et à un lauréat international.
Si une œuvre traduite remporte le prix, 60 % du prix va au traducteur, et les 40 % restants sont remis à l’écrivain original.
Chaque finaliste reçoit 10 000 $.
Le Griffin Trust a été fondé en 2000 par son président Scott Griffin, ainsi que par les administrateurs Margaret Atwood, Robert Hass, Michael Ondaatje, Robin Robertson et David Young.
Ce rapport de La Presse Canadienne a été publié pour la première fois le 13 avril 2022.