Les leaders autochtones du Québec déplorent le manque d’inclusion dans la campagne électorale
Les leaders autochtones du Québec déplorent le fait que les priorités de leurs communautés aient été largement ignorées pendant la campagne électorale provinciale.
Le Grand Chef Atikamekw Constant Awashish dit qu’il n’est pas surpris que les questions relatives aux Premières Nations aient été négligées, car les candidats n’ont pas besoin des votes des peuples autochtones pour être élus.
Awashish dit qu’il aimerait que la classe politique du Québec soit plus consciente et comprenne mieux les communautés autochtones.
Le chef Sipi Flamand de Manawan, une communauté atikamekw située à environ 250 kilomètres au nord de Montréal, estime que le manque de discussion sur les Premières Nations n’est pas remarquable.
Sa communauté demande qu’une série de mesures – appelées principe de Joyce – soit adoptée dans la loi québécoise.
Le principe porte le nom de Joyce Echaquan, une Atikamekw de 37 ans, mère de sept enfants, qui est décédée à l’hôpital de Joliette, au Québec, en 2020, après avoir filmé le personnel en train de l’insulter.
Le gouvernement de la Coalition Avenir Québec a refusé d’adopter le principe parce qu’il fait référence au racisme systémique dans les institutions québécoises, un phénomène que le gouvernement en place soutient ne pas exister au Québec.
Ce rapport de La Presse Canadienne a été publié pour la première fois le 30 septembre 2022.