Les jeunes sont plus susceptibles d’augmenter leurs dons de charité pendant la pandémie : sondage
Un récent sondage d’Ipsos, réalisé pour le compte de la plateforme caritative CanadaHelps, a permis de comprendre comment certains Canadiens ont équilibré leurs dons de charité dans le contexte de la pandémie de COVID-19, en constatant que le groupe démographique le plus jeune est celui qui a le plus augmenté ses dons.
L’enquête menée auprès de 1 000 Canadiens de plus de 18 ans à travers le pays a révélé que 12 % d’entre eux ont augmenté leurs dons aux organismes de bienfaisance pendant la pandémie, contrairement aux 18 % qui ont réduit le montant de leurs dons. [Vingt-cinq pour cent des personnes interrogées ont déclaré qu’elles ne donnaient pas d’argent aux organismes de bienfaisance et 45 % ont dit qu’elles n’avaient pas changé le montant de leurs dons. [Les données du sondage montrent que les personnes vivant en Saskatchewan et au Manitoba (25 %) sont les plus susceptibles de réduire leurs dons de charité, suivies de la Colombie-Britannique et de l’Ontario (21 %), de l’Alberta et du Canada atlantique (16 %) et du Québec (10 %). [Vingt et un pour cent des femmes et 14 pour cent des hommes ont réduit leurs dons, selon le sondage.
“À une époque où les organismes de bienfaisance font face à une demande de services sans précédent, nous aimerions voir plus de Canadiens faire des dons aux organismes de bienfaisance,&rdquo ; a déclaré Marina Glogovac, présidente et directrice générale de CanaDon dans un communiqué de presse. “Depuis près de deux ans, de nombreux organismes de bienfaisance canadiens ont eu la tâche difficile d’essayer de répondre à une demande accrue de leurs services tout en faisant face à des baisses importantes de revenus et à une capacité réduite. &rdquo ;
Le sondage révèle que 17 % des répondants âgés de 18 à 34 ans ont augmenté leurs dons pendant la pandémie, comparativement à 9 % des répondants âgés de 35 à 54 ans et à 12 % des répondants âgés de 55 ans et plus. [Les résidents de l’Ontario étaient plus susceptibles de donner plus qu’avant, à 15 pour cent, suivis de la Colombie-Britannique et de l’Alberta à 13 pour cent, de la Saskatchewan et du Manitoba à 10 pour cent, du Québec à neuf pour cent et des provinces de l’Atlantique à six pour cent.
Le sondage ne comprenait pas de données pour les territoires.
“Dans nos précédents rapports sur les dons, nous avons identifié un écart préoccupant en matière de dons, les jeunes générations ne donnant pas autant aux organismes de bienfaisance que les générations plus âgées,”a déclaré Mme Glogovac. Les résultats de ce nouveau sondage constituent un signe encourageant qui nous donne beaucoup d’espoir pour l’avenir.
MÉTHODOLOGIE
Le sondage Ipsos a été réalisé du 11 au 15 novembre 2021 pour le compte de CanadaHelps.org. Un échantillon de 1 000 Canadiens âgés de plus de 18 ans a été interrogé.
La pondération a ensuite été utilisée pour équilibrer les données démographiques afin de s’assurer que la composition de l’échantillon reflète celle de la population adulte selon les données du recensement et de fournir des résultats destinés à se rapprocher de l’univers de l’échantillon.
La précision des sondages en ligne d’Ipsos est mesurée à l’aide d’un intervalle de crédibilité. Dans le cas présent, le sondage est précis à 3,5 points de pourcentage près, 19 fois sur 20, si tous les adultes canadiens avaient été interrogés.
L’intervalle de crédibilité sera plus large pour les sous-ensembles de la population. Toutes les enquêtes par sondage et les sondages peuvent être sujets à d’autres sources d’erreur, y compris, mais sans s’y limiter, l’erreur de couverture et l’erreur de mesure.