Les jeunes Canadiens sont moins enclins à croire que le roi Charles III fera du bon travail : enquête
Un Canadien sur dix pense que le roi Charles III fera un très bon travail dans son nouveau rôle de monarque, tandis qu’un tiers s’attend à ce qu’il fasse un travail moyen, selon un nouveau sondage.
Mais les jeunes Canadiens sont moins optimistes.
Un sondage Nanos réalisé pour actualitescanada a révélé que les adultes âgés de 18 à 34 ans étaient beaucoup plus susceptibles de dire que le nouveau monarque ne ferait pas du bon travail.
Dans l’ensemble, les Canadiens étaient plus susceptibles de croire qu’il ferait un « bon » ou un « très bon » travail que de croire qu’il ferait un « mauvais » ou un « très mauvais » travail, avec un total de 32% de réponses positives contre 20% de réponses négatives.
Le sondage a été réalisé auprès de 1 037 Canadiens entre le 30 septembre et le 3 octobre afin de connaître leur opinion sur le nouveau roi.
Le roi Charles III est monté sur le trône après le décès de la reine Elizabeth II en septembre. Son couronnement officiel devrait avoir lieu en mai. La transition entre les monarques a suscité de nouvelles discussions sur la relation du Canada avec la monarchie.
Le sondage demandait aux participants d’évaluer leurs attentes quant à la performance du roi Charles III, allant de très mauvaise à très bonne.
La réponse la plus fréquente était « travail moyen », avec 32% des personnes interrogées répondant ainsi. Environ 23 % ont répondu qu’ils s’attendaient à un bon travail, tandis que les réponses « travail médiocre » et « travail très médiocre » ont recueilli 10 % des réponses chacune.
Environ 17 % ont déclaré ne pas être sûrs. Le sondage a noté que les réponses peuvent ne pas totaliser exactement 100 pour cent en raison des arrondis.
La grande majorité des jeunes interrogés attendaient moins du nouveau monarque, avec seulement six pour cent des personnes âgées de 18 à 35 ans qui ont déclaré que le roi Charles III ferait un très bon travail.
Seulement 13 % des personnes de cette tranche d’âge ont déclaré qu’elles attendaient un bon travail du roi Charles III, tandis que 29 % ont déclaré qu’elles attendaient un travail médiocre ou très médiocre.
A l’autre bout de l’échelle, 41,5 pour cent des personnes âgées de 55 ans et plus ont répondu qu’elles s’attendaient à un bon ou très bon travail, tandis que seulement 12 pour cent ont répondu qu’elles s’attendaient à un mauvais ou très mauvais travail.
Si les personnes âgées de 35 à 54 ans étaient moins susceptibles que les Canadiens plus âgés d’attendre beaucoup du nouveau Roi, elles étaient tout de même globalement plus positives que les Canadiens plus jeunes, avec environ 30 pour cent de ce groupe d’âge s’attendant à un bon ou très bon travail, contre environ 22 pour cent qui ont répondu un mauvais ou très mauvais travail.
Les femmes étaient plus susceptibles que les hommes d’attendre davantage du monarque, puisque seulement 17 % d’entre elles ont déclaré s’attendre à un travail médiocre ou très médiocre de la part du roi Charles III, contre 23 % des hommes.
La réponse diffère également selon la région : Le Québec était le moins susceptible de choisir « bon » ou « très bon travail », avec 20 pour cent, tandis que les Prairies avaient le pourcentage le plus élevé de réponses négatives, avec environ 26 pour cent choisissant « mauvais » ou « très mauvais travail ».
C’est en Colombie-Britannique que le pourcentage de répondants ayant choisi « bon » ou « très bon » est le plus élevé, soit environ 37 pour cent. L’Ontario et les provinces de l’Atlantique suivaient de près avec environ 35-36 pour cent.
Les provinces de l’Atlantique ont le plus faible pourcentage de répondants ayant choisi « mauvais » ou « très mauvais », soit seulement 15 pour cent.
Certains ont suggéré que le changement de monarque est l’occasion de réexaminer la nécessité de la monarchie dans la vie canadienne. En mars 2021, le désir des Canadiens d’abandonner la monarchie a atteint 45 pour cent, son niveau le plus élevé en 12 ans, selon un sondage national.
MÉTHODOLOGIE
Recherche Nanos est une société de recherche sur l’opinion publique.
Nanos a mené un sondage aléatoire hybride à double base de sondage (lignes terrestres et cellulaires) par téléphone et en ligne auprès de 1 037 Canadiens âgés de 18 ans et plus, entre le 30 septembre et le 3 octobre 2022, dans le cadre d’un sondage omnibus. Les participants ont été recrutés au hasard par téléphone à l’aide d’agents en direct et ont répondu à une enquête en ligne. L’échantillon comprenait à la fois des lignes terrestres et des lignes cellulaires à travers le Canada. Les résultats ont été vérifiés statistiquement et pondérés par âge et par sexe à l’aide des dernières données du recensement. L’échantillon est stratifié géographiquement pour être représentatif du Canada.
La marge d’erreur de ce sondage est de plus ou moins 3,1 points de pourcentage, 19 fois sur 20. Cette étude a été commandée par actualitescanada et la recherche a été menée par Nanos Research.