Les députés vont étudier le contrat de la GRC avec une entreprise liée à la Chine
Les députés ont voté lundi pour appeler le ministre de la Sécurité publique Marco Mendicino à témoigner dans le cadre d’une enquête sur le contrat de la GRC, maintenant suspendu, avec une entreprise canadienne dont la société mère a des liens avec le gouvernement chinois.
La semaine dernière, après l’annonce du contrat de 549 637 $ accordé à la société ontarienne Sinclair Technologies Inc. pour des filtres de radiofréquence, le bureau de Mendicino a confirmé qu’un examen était en cours. En décidant d’entreprendre une étude de ce contrat, les députés du Comité de l’industrie et de la technologie de la Chambre des communes ont indiqué qu’ils souhaitaient examiner comment cet accord avait été conclu et si les fonctionnaires fédéraux qui l’avaient signé n’avaient pas pris en compte les répercussions potentielles sur la sécurité nationale.
Alors que certains députés souhaitaient que le témoignage ait lieu cette semaine, la Chambre des communes devant ajourner pour les vacances vendredi et ne pas revenir avant la fin de janvier, le comité a convenu de façon générale d’inviter Mendicino à comparaître « dès que possible ».
De même, le comité a adopté une deuxième motion visant à demander au ministre de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie, François-Philippe Champagne, de se présenter devant les députés » dès que possible&hellip ; pour répondre à toute question que les membres du comité jugent pertinente « , ce qui pourrait inclure des questions sur Sinclair Technologies Inc. et les exigences de sécurité en vertu de la Loi sur Investissement Canada. [Les membres conservateurs du comité avaient fait pression pour qu’une série de témoins supplémentaires soient appelés dans le cadre de l’étude, et voulaient ordonner au gouvernement fédéral de remettre tous les documents pertinents liés au contrat dans un délai d’un mois.
Mais, après que les députés libéraux eurent déclaré qu’il serait préférable que le Comité de la sécurité publique et nationale de la Chambre des communes se penche sur la question, un amendement proposé par le Bloc québécois a été adopté pour réduire la portée des travaux du comité.
Parmi les autres témoins que les conservateurs voulaient entendre sur ce sujet—et pourraient encore, en fonction des décisions futures prises par ce comité ou un autre—figurent Amiee Chan, présidente et directrice générale de Sinclair Technologies, Brenda Lucki, commissaire de la GRC, et des hauts fonctionnaires du Centre de la sécurité des télécommunications (CST) et du Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS).
, le contrat de la GRC n’est pas le seul contrat que le gouvernement fédéral a accordé à Sinclair Technologies, dont la société mère Norsat International a été achetée en 2017 par Hytera, une entreprise partiellement détenue par le gouvernement du Parti communiste de la République populaire de Chine. ;
Dans une déclaration précédente à actualitescanada, Sinclair a déclaré qu’elle était une entreprise indépendante et de confiance. Elle a invoqué des raisons de confidentialité pour ne pas être en mesure de commenter davantage.
Avec des fichiers d’Annie-Bergeron Oliver et de Michael Lee d’Actualitescanada
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