Les Canucks de Vancouver au centre d’une plainte pour violation des droits de l’homme
Deux mois après avoir été licencié, un ancien membre du personnel d’entraînement des Canucks de Vancouver a déposé une plainte auprès du Tribunal des droits de la personne de la Colombie-Britannique contre l’équipe de hockey pour discrimination présumée.
Dans un document de 20 pages posté sur Twitter dimanche soir, Rachel Doerrie explique pourquoi elle pense avoir été licenciée en raison de sa maladie mentale et de son handicap physique le 27 septembre.
« Les deux derniers mois ont été très durs pour moi », écrit la jeune femme de 26 ans dans son post. « Cela m’a détruit mentalement et émotionnellement. Je me sens brisée. J’en ai fini de me cacher. »
Doerrie explique dans sa plainte qu’on lui a diagnostiqué un trouble de stress post-traumatique en 2018, la même année où elle a appris qu’elle souffrait d’une maladie cardiaque connue sous le nom de syncope vasovagale et d’une valve cardiaque qui fuit.
Elle dit avoir informé les Canucks de Vancouver de ses handicaps lorsque l’équipe lui a proposé un poste d’analyste au sein de l’équipe d’entraîneurs. Doerrie a accepté le poste en sachant qu’elle bénéficierait d’un environnement de travail sûr et sain, selon sa plainte.
« Il était important pour Mme Doerrie que cette question soit abordée dès le début de toute relation de travail, car Mme Doerrie envisageait des possibilités d’emploi dans plusieurs équipes de la LNH et elle ne souhaitait pas commencer un nouvel emploi dans une équipe qui ne serait pas respectueuse, prévenante ou accommodante à l’égard de son état de santé », peut-on lire dans la plainte.
Selon Doerrie, ses problèmes avec l’équipe ont commencé lorsqu’on lui a offert une promotion au poste d’analyste/assistant de l’entraîneur vidéo, ce qui a semblé contrarier Émilie Castonguay, le directeur général adjoint de l’équipe.
Doerrie allègue que Castonguay lui a dit qu’elle n’était pas mentalement apte au travail, en réponse à la publication par Doerrie d’un article sur sa propre promotion, que son ami et journaliste Patrick Johnston a écrit pour la Province.
Dans la foulée de la publication de l’article, le 19 septembre, Mme Doerrie affirme que M. Castonguay a commencé à l’ignorer et à déclencher des épisodes de santé mentale. Elle conclut que M. Castonguay a attisé les flammes qui ont mené à son licenciement huit jours plus tard en parlant mal de son comportement sur les médias sociaux avec les cadres supérieurs et le service des ressources humaines.
Castonguay a nié ces allégations dans une déclaration à actualitescanada.
« Je suis très fière de mon travail avec les Vancouver Canucks, d’être un bon leader, une personne de haute moralité, et de toujours respecter et faire passer mes collègues en premier », a écrit Castonguay dans une déclaration à actualitescanada.
« Ces allégations de Mme Doerrie ne sont absolument pas vraies et ses allégations de ce que je lui ai dit sont fausses et inexactes. À aucun moment Mme Doerrie n’a été traitée différemment en raison de son sexe, d’un handicap mental ou d’une condition physique. »
Castonguay dit également qu’elle ne commente pas davantage la question, car il s’agit d’une affaire juridique.
Sa déclaration a été suivie par celle de Canucks Sports & ; Entertainment.
« Nous sommes en désaccord avec les allégations de Mme Doerrie. Notre organisation a fourni à Mme Doerrie toutes les ressources, le soutien et les opportunités nécessaires pour réussir dans son rôle. Nous avons agi de bonne foi et respecté nos obligations contractuelles, tant pendant qu’après l’emploi de Mme Doerrie au sein de l’organisation. »
Cette histoire est en cours de développement et sera mise à jour.