Les autorités fédérales annonceront vendredi l’approbation du vaccin COVID-19 pour les enfants et l’assouplissement des mesures frontalières.
OTTAWA — Le gouvernement fédéral devrait annoncer vendredi que Santé Canada a approuvé le vaccin COVID-19 pour les enfants âgés de cinq à onze ans, puis détailler les plans visant à assouplir certaines des mesures liées à la pandémie à la frontière.
Le gouvernement fédéral a prévu un point de presse avec des fonctionnaires à 10 heures vendredi pour partager les nouvelles concernant l’autorisation du vaccin Pfizer-BioNTech pour les enfants.
Les responsables feront également le point sur les recommandations du Comité consultatif national de l’immunisation.
Les provinces ont déclaré être prêtes à commencer à vacciner les enfants dès que les doses seront distribuées.
Le Canada s’attend à une livraison accélérée de 2,9 millions de doses pour enfants, soit une première dose pour chaque enfant de cinq à onze ans.
Dans un communiqué publié jeudi, Pfizer Canada a déclaré que la société était prête à livrer les doses pédiatriques au Canada peu après l’autorisation de Santé Canada.
Le 18 octobre, Pfizer et son partenaire BioNTech ont soumis une demande d’autorisation pour des doses de taille enfant de son vaccin à ARNm pour le COVID-19.
Les sociétés affirment que les résultats de leurs essais chez les enfants montrent des résultats de sécurité et d’efficacité comparables à ceux enregistrés dans une étude précédente de Pfizer-BioNTech chez des adultes âgés de 16 à 25 ans.
Santé Canada a déclaré qu’il n’approuverait le vaccin pour les enfants que si son analyse montrait que les avantages l’emportent sur les risques potentiels.
La Food and Drug Administration américaine a approuvé le vaccin Pfizer-BioNTech pour les enfants le 29 octobre, et les États-Unis ont déjà vacciné plus de deux millions d’enfants.
Vendredi après-midi, les ministres fédéraux doivent discuter de l’assouplissement des mesures prises pour empêcher l’importation de nouveaux cas à la frontière.
On s’attend à ce qu’ils suppriment la règle qui oblige les voyageurs effectuant de courts séjours aux Etats-Unis à présenter un test moléculaire COVID-19 négatif pour pouvoir rentrer dans le pays.
Cette politique a été fortement critiquée pour son manque de valeur en matière de santé publique, car les personnes peuvent être testées au Canada avant même de franchir la frontière, à condition de revenir dans les 72 heures.
Les critiques, y compris les chefs d’entreprise, les politiciens canadiens et internationaux, les membres de l’industrie du tourisme et les voyageurs se sont plaints que l’exigence est coûteuse, lourde et redondante.
Les voyageurs devront toujours présenter un test moléculaire négatif à la frontière lorsqu’ils reviennent d’un voyage de plus de 72 heures.
La règle fait partie d’un décret qui doit expirer le 21 novembre.