Les athlètes olympiques mis en garde contre les cyber-espions chinois
Les athlètes qui représenteront le Canada aux Jeux olympiques d’hiver de Pékin le mois prochain sont invités à prendre des précautions supplémentaires contre la cybersurveillance chinoise, notamment le risque d’infection des appareils électroniques par des logiciels espions.
La ministre des Sports, Pascale St-Onge, déclare que le gouvernement a travaillé en étroite collaboration avec les comités olympique et paralympique, qui informent et préparent les athlètes sur la sécurité en Chine, y compris le risque d’être piraté.
Onge a déclaré dans une interview avec la Presse Canadienne que pour des raisons de sécurité, la planification opérationnelle pour protéger les athlètes ne pouvait être divulguée, mais elle a dit que la protection des ordinateurs portables et des téléphones en était un aspect.
Le Comité international olympique donne des téléphones et des cartes SIM à tous les athlètes, y compris à l’équipe canadienne, pour qu’ils les utilisent pendant leur séjour.
Le ministre a déclaré que le Comité olympique canadien a mis en place un plan « solide » pour protéger les athlètes et que le gouvernement était « bien conscient de l’espionnage et de tous ces problèmes avec la Chine. »
Elle a ajouté qu’il existe également un plan détaillé pour protéger les athlètes contre le COVID-19.
St. Onge dit que les yeux du monde seront tournés vers la Chine pendant les Jeux Olympiques, qui commencent dans trois semaines.
Comme pour tous les hôtes olympiques, les Chinois devront s’assurer que les athlètes sont en sécurité, dit-elle.
Le comité paralympique canadien a déclaré que la cybersécurité était un élément clé de la planification pour ses athlètes. Le comité olympique canadien n’était pas immédiatement disponible pour un commentaire.
Ce rapport de la Presse Canadienne a été publié pour la première fois le 13 janvier 2022.