L’enquête sur la fusillade en Nouvelle-Écosse se concentre sur les actions de la police à Portapique.
L’enquête publique sur la fusillade de masse en Nouvelle-Écosse se poursuit aujourd’hui, avec des témoignages qui devraient détailler la manière dont la police a réagi à la tuerie de Portapique, en Nouvelle-Écosse.
Michael MacDonald, le président de la commission, a rappelé au public dans son discours d’ouverture que l’enquête fédérale-provinciale en est au stade où elle tente de confirmer les faits de ce qui s’est passé les 18 et 19 avril 2020, et il est probable que les participants à l’enquête auront d’autres questions.
Les audiences ont déjà confirmé que le tueur conduisait une réplique d’un véhicule de la GRC et portait un uniforme de la police montée lorsqu’il a commencé son carnage à Portapique, où il a tué 13 personnes avant de poursuivre le lendemain pour tuer neuf autres personnes dans trois autres communautés.
Le premier « document de base » de la commission publié lundi indique qu’il est probable que le tireur se soit échappé par un chemin de terre traversant un champ de myrtilles entre 22h41 et 22h45 le premier soir.
Les preuves ont également montré que le premier appel au 911 provenait d’une femme juste avant d’être assassinée à Portapique à 22h04, et elle a dit à l’opérateur que le tueur conduisait une voiture de police.
La matinée de l’enquête a été consacrée à une présentation détaillée et technique du fonctionnement du système 911 et du système de répartition de la police.
Ce rapport de la Presse Canadienne a été publié pour la première fois le 1er mars 2022.