L’Egypte est le dernier pays du Moyen-Orient à détecter le premier cas de variole du singe
Les autorités sanitaires égyptiennes ont détecté le premier cas de monkeypox dans le pays chez un homme de 42 ans qui voyage fréquemment en Europe. Les autorités ont déclaré que l’homme est stable et a été isolé dans un hôpital spécial.
L’Égypte est le dernier pays du Moyen-Orient à rejoindre les pays ayant signalé des cas de monkeypox ; Israël et les Émirats arabes unis ont identifié leurs premiers cas de la maladie virale en mai et le Liban en juin.
Le communiqué du ministère de la santé, publié mercredi en fin de journée, indique également que les contacts du patient, qui est résident de l’UE, sont surveillés conformément aux normes médicales internationales recommandées par l’Organisation mondiale de la santé.
La déclaration ne précise pas où le cas a été détecté et ne donne pas plus de détails.
Le mois dernier, l’Iran a également annoncé qu’une femme de 34 ans dans la ville d’Ahvaz (sud-ouest) avait été testée positive au virus, devenant ainsi le premier cas dans ce pays.
Selon le Centre américain de contrôle et de prévention des maladies, plus de 56 000 cas ont été détectés dans 102 pays du monde jusqu’à présent.
Depuis que des épidémies de variole du singe ont été identifiées en Europe et en Amérique du Nord en mai, l’Organisation mondiale de la santé et d’autres agences sanitaires ont noté que sa propagation se faisait principalement chez les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes.
Le virus est originaire des primates et d’autres animaux sauvages et provoque de la fièvre, des courbatures, des frissons et de la fatigue chez la plupart des patients. Les personnes atteintes d’une maladie plus grave peuvent développer une éruption cutanée et des lésions sur le visage, les mains et d’autres parties du corps.
La maladie liée à la variole se rencontre couramment dans certaines régions d’Afrique centrale et occidentale. La plupart des personnes se rétablissent en deux à quatre semaines sans avoir besoin d’être hospitalisées. La variole du singe peut être mortelle dans 6 % des cas et on pense qu’elle est plus grave chez les enfants.