Le présumé espion d’Hydro-Québec demande une caution
Un ancien employé de la compagnie d’électricité du Québec, accusé d’espionnage économique au profit de la Chine, a déclaré aujourd’hui lors de son audience de libération sous caution qu’il souhaitait rester au Canada pour laver son nom.
C’est le deuxième jour de l’audience de libération sous caution de Yuesheng Wang au palais de justice de Longueuil, au Québec, au sud de Montréal.
L’homme de 35 ans est détenu depuis son arrestation le 14 novembre par la GRC, et les procureurs fédéraux s’opposent à sa libération parce qu’ils considèrent qu’il présente un risque de fuite.
Wang, un résident de Candiac, au Québec, au sud de Montréal, est la première personne à être accusée d’espionnage économique en vertu de la Loi sur la sécurité de l’information du Canada, et il fait également face à trois accusations en vertu du Code criminel pour utilisation frauduleuse d’un ordinateur, obtention frauduleuse d’un secret commercial et abus de confiance.
La GRC allègue que l’ancien employé d’Hydro-Québec a donné des informations sur l’entreprise publique à une université chinoise et à des centres de recherche chinois et qu’il a publié des articles scientifiques et déposé des brevets avec eux plutôt qu’avec l’entreprise publique.
La police allègue également que Wang a utilisé des informations sans le consentement de son employeur, portant ainsi atteinte à la propriété intellectuelle d’Hydro-Québec.
Ce rapport de La Presse Canadienne a été publié pour la première fois le 23 novembre 2022.