Le premier ministre de la Nouvelle-Lucie annonce une mise à jour sur les cyberattaques mardi ; les experts remettent en question les rares informations fournies jusqu’à présent.
Un expert en sécurité irlandais qui a suivi de près la cyberattaque contre le système de santé de ce pays en mai dernier se dit surpris par la décision du gouvernement de Terre-Neuve-et-Labrador de garder le silence sur une attaque similaire à laquelle il est confronté.
Les capacités étant toujours réduites à la suite de l’attaque qui a paralysé les services de santé de la province, le premier ministre Andrew Furey doit faire le point sur la situation cet après-midi.
Le chef de l’équipe irlandaise de réponse aux incidents de sécurité informatique, Brian Honan, déclare que le message public rapide et cohérent du gouvernement irlandais indiquant qu’il était confronté à une cyberattaque et qu’il ne paierait pas de rançon a assuré aux résidents inquiets que la situation était gérée correctement.
Honan a déclaré dans une interview que les gens s’inquiétaient de la publication de leurs informations privées par les pirates, et la transparence du gouvernement les a aidés à comprendre à quoi s’attendre.
L’attaque du système de santé de Terre-Neuve-et-Labrador a été découverte le 30 octobre, et jusqu’à présent, le gouvernement n’a pas dit si les pirates demandaient une rançon.
Anne Genge, experte en cybersécurité basée en Ontario, convient qu’il est étrange d’avoir si peu d’informations à ce stade, mais dit que les gouvernements doivent prendre en compte de nombreux facteurs.
Genge dit que les informations sur la santé sont particulièrement sensibles et pourraient être utilisées pour extorquer des gens si les pirates les publient.
Ce rapport de la Presse Canadienne a été publié pour la première fois le 9 novembre 2021.