Le PDG de SNC-Lavalin annule son discours à Montréal après que le patron d’Air Canada ait déclenché une tempête de feu.
MONTRÉAL — Le chef de la société d’ingénierie SNC-Lavalin a soudainement annulé un discours devant la communauté des affaires de Montréal parce que ses compétences en français ont besoin d’être améliorées.
Ian Edwards ne parle pas bien le français malgré qu’il vive au Québec depuis 2014.
En annulant son apparition au Canadian Club de Montréal lundi, Ian Edwards a promis de revenir dans la nouvelle année après avoir révisé sa capacité à parler la langue principale du Québec.
Edwards dit qu’il veut prendre le temps nécessaire pour mieux préparer sa présentation et s’assurer qu’elle contienne plus de français.
Cette décision intervient une semaine après que le PDG d’Air Canada, Michael Rousseau, ait déclenché une tempête politique en s’exprimant très peu en français dans un discours d’affaires, puis en déclarant aux journalistes qu’il n’avait pas besoin d’apprendre la langue pour se débrouiller dans la plus grande ville du Québec.
Il s’est excusé le lendemain et a accepté de suivre un « apprentissage intensif du français » après que la vice-première ministre Chrystia Freeland ait demandé au conseil d’administration d’Air Canada de faire de la communication en français un « critère important » pour les cadres supérieurs et d’intégrer l’amélioration des compétences en français de Rousseau dans son évaluation annuelle.
« Suite à mon arrivée au Québec en 2014, j’ai pris des cours de français, avec des résultats mitigés », a écrit Edwards dans une lettre adressée au président du Canadian Club.
« Plus récemment, lors d’une réunion de notre conseil d’administration qui s’est tenue à la fin du mois d’octobre, j’avais déjà pris l’engagement de mettre les efforts nécessaires pour suivre une formation linguistique au mieux de mes capacités. »
–Ce rapport de la Presse Canadienne a été publié pour la première fois le 11 novembre 2021.