Le noyau dur des manifestants reste, alors que la manifestation des camionneurs à Ottawa entre dans sa cinquième journée complète.
Des parties du centre-ville d’Ottawa restent bloquées alors qu’un groupe restreint de manifestants continue d’occuper les zones entourant la colline du Parlement.
Certains membres du convoi sont arrivés dans le centre-ville d’Ottawa vendredi, en prévision d’un grand rassemblement sur la Colline samedi. Plusieurs gros camions, des véhicules personnels et des manifestants sont restés depuis.
Plusieurs en raison de la manifestation de mercredi, y compris le Centre Rideau et le Musée canadien de la nature, le Musée canadien de la guerre et le Musée canadien de l’histoire.
Une réunion d’information de la police est prévue mercredi après-midi pour faire le point sur la manifestation, mais les résidents sont de plus en plus frustrés car les manifestants ont apporté du carburant et des fournitures à ceux qui sont retranchés dans leurs véhicules, leur permettant de rester sur place.
Des appels ont été lancés au maire d’Ottawa, Jim Watson, et au Service de police d’Ottawa pour qu’ils fassent davantage pour éloigner le convoi, après que les responsables aient estimé mardi que la foule comptait environ 50 personnes sur la colline du Parlement et 200 autres à proximité.
Selon une déclaration publiée par les organisateurs du convoi mercredi, ils ont l’intention de rester à Ottawa « aussi longtemps qu’il faudra pour que les gouvernements à travers le Canada mettent fin à tous les mandats associés à COVID-19 ».
Malgré les estimations de la police, Tamara Lich, porte-parole du convoi, a déclaré dans le communiqué que les organisateurs du convoi estiment le nombre de participants à la manifestation d’Ottawa à plusieurs dizaines de milliers, bien qu’il ne soit pas clair s’ils comptent ceux qui ont pris part au voyage du convoi à travers le pays ou ceux qui se sont rassemblés pendant le week-end.
« Notre message aux citoyens d’Ottawa est un message d’empathie. Nous comprenons votre frustration et souhaitons sincèrement qu’il y ait un autre moyen de faire passer notre message, mais la responsabilité de votre désagrément repose entièrement sur les épaules des politiciens qui ont préféré… [sic] à nous vilipender et à nous traiter de tous les noms plutôt que de s’engager dans un dialogue respectueux et sérieux », a déclaré le chef du convoi, Chris Barber, dans le communiqué. « Le moyen le plus rapide de nous faire sortir de la capitale nationale, est d’appeler vos représentants élus et de mettre fin à tous les mandats C-19, comme le Royaume-Uni l’a fait il y a deux semaines et comme la Suède et la Suisse l’ont fait aujourd’hui. »
La déclaration a également décrié la « rhétorique » des politiciens, en particulier du Premier ministre Justin Trudeau, qu’ils accusent de qualifier les manifestants « de racistes, voire de terroristes. »
« Nous sommes déterminés à être respectueux de la loi ». [sic]Nous sommes déterminés à respecter la loi, à nous comporter de manière pacifique et à conserver notre dignité, malgré les insultes et les intimidations de certains politiciens et membres de la presse. Personne ne devrait sous-estimer notre détermination ou notre résilience », peut-on lire dans la déclaration.
Les manifestants devront faire face à la tempête hivernale qui s’annonce, Environnement Canada estimant que certaines parties de l’Ontario, y compris Ottawa, pourraient recevoir de la pluie verglaçante mercredi matin en plus des chutes de neige, selon le niveau de la température. Jusqu’à 20 centimètres de neige sont attendus dans la capitale.
La neige pose également un problème pour la ville, car de nombreux camions bloquent les routes et les zones résidentielles qui auront besoin de services de déneigement.
ENQUÊTES DE POLICE EN COURS
La police d’Ottawa a annoncé mardi soir que deux personnes ont été arrêtées et inculpées en relation avec des incidents qui ont eu lieu lors de la manifestation du week-end.
Un homme de 29 ans d’Ottawa a été accusé d’avoir prétendument causé des dommages à la propriété samedi. La police n’a pas précisé en quoi consistait ce méfait, mais a dit qu’elle avait attendu pour procéder à une arrestation afin d’éviter « une confrontation plus importante ».
Dimanche, un homme de 37 ans d’Ottawa a été accusé d’avoir porté une arme à une réunion publique. Aucun autre détail n’a été donné sur ce qu’était l’arme.
La police d’Ottawa a déclaré dans un communiqué de presse qu’elle avait 13 enquêtes en cours et qu’elle progressait sur la « profanation du monument de la guerre. »
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Avec un dossier de Tom Yun, rédacteur de CTVNews.ca.