Le match nul entre la Croatie et le Maroc offre une opportunité au Canada
Dans le premier match du Groupe F, la Croatie et le Maroc se sont quittés sur un score nul et vierge.
La Croatie est largement attendue pour sortir du groupe aux côtés de la Belgique, car elle est l’une des équipes européennes les mieux classées, elle possède l’un des meilleurs milieux de terrain du monde en la personne de Luka Modric, et elle a atteint la finale de la dernière Coupe du monde en 2018.
Le Maroc, quant à lui, compte plusieurs joueurs évoluant en Europe, notamment Achraf Hakimi du Paris Saint Germain, Hakim Ziyech de Chelsea et Noussair Mazraoui du Bayern Munich.
Voici cinq choses que nous savons sur les deux adversaires après leur confrontation mercredi matin :
LE MAROC A LE RYTHME ET L’ÉNERGIE POUR RIVALISER AVEC LE CANADA
Le Maroc était extrêmement organisé et discipliné en défense, et à l’exception de quelques occasions de qualité, il a tenu la Croatie en échec.
Dans une formation 4-1-4-1, le Canada devra se méfier du pressing marocain, ainsi que de la vitesse de Hakimi et Mazraoui. Ce dernier s’est blessé et a dû être remplacé, son absence potentielle à l’avant du tournoi pourrait donc être cruciale.
Le soutien de la foule s’est également avéré être un facteur X, les Lions de l’Atlas semblant dynamisés par la mer rouge.
LA CROATIE MANQUE D’UN VRAI FINISSEUR
Lors des tournois précédents, les anciens attaquants vedettes Mario Mandzukic et Davor Suker ont apporté le tranchant à la Croatie.
Aujourd’hui, des joueurs comme Modric, Mateo Kovacic et Marcelo Brozovic cherchent à briser les défenses adverses, mais la Croatie manque d’un véritable finisseur.
Les Croates ont également utilisé une formation 4-3-3, et si le trio de tête composé d’Ivan Perisic, Andrej Kramaric et Nikola Vlasic comprend des joueurs créatifs et de bons coureurs, ils ne sont pas nécessairement les tireurs les plus redoutables.
Après le match, Modric l’a admis en disant que l’équipe « a manqué de quelque chose en attaque ».
LA BATAILLE DU MILIEU DE TERRAIN S’ANNONCE
Sofyan Amrabat et Modric se sont distingués au milieu du terrain, tous deux joueurs box-to-box, bien que le premier ait joué un rôle plus défensif mercredi compte tenu de la tâche à accomplir.
Même si le produit final manquait, Modric a eu suffisamment de moments pour montrer à quelle vitesse il peut débloquer une défense. Le Maroc sera sûrement plus offensif contre le Canada, ce qui devrait permettre à Amrabat de montrer sa capacité à faire des passes.
On ne dira jamais assez à quel point les performances de Stephen Eustaquio et Atiba Hutchinson seront cruciales pour les chances du Canada.
LES DEUX DÉFENSES SEMBLENT SOLIDES
Dejan Lovren a été un pilier de la défense croate et s’est montré excellent lorsqu’il a été sollicité, mais il est désormais associé à l’étoile montante de 20 ans du RB Leipzig, Josko Gvardiol.
Portant un masque après une collision avec un coéquipier le 10 novembre en Bundesliga, Gvardiol semblait à l’aise aux côtés de Lovren tout en réussissant six de ses sept passes longues.
Le capitaine marocain Romain Saiss, bien connu en Premier League, semblait à l’aise aux côtés de Nayef Aguerd en combinaison avec le solide soutien du milieu de terrain devant eux.
Cependant, la Croatie est loin d’avoir la vitesse du Canada et cela posera des questions très différentes à la ligne arrière du Maroc.
LE MATCH NUL EST BON POUR LE CANADA
Quelle que soit l’issue du match contre la Belgique, un match nul au lieu d’une victoire pour l’une ou l’autre des équipes, ce qui leur aurait permis de prendre l’avantage avec trois points, est bon pour le Canada et permet aux deux équipes de rester à portée de main.
Les deux premières équipes de chaque groupe se qualifient et bien qu’il soit essentiel d’obtenir au moins un point lors des deux premiers matches contre la Belgique et la Croatie, le Canada abordera ces rencontres en sachant qu’une opportunité se présentera.