Le maire de Calgary, M. Gondek, demande une nouvelle approche policière après la mort d’un homme souffrant de problèmes de santé mentale tué par des agents.
Le maire de Calgary a remis en question le recours à la force meurtrière et a demandé l’adoption de mesures de soutien en matière de santé mentale.
Latjor Tuel, 41 ans, a été abattu près de l’intersection de la 45e rue et de la 17e avenue S.E. samedi après-midi lors d’une intervention de la police suite à des rapports d’agression aux mains d’un homme armé.
Le maire Jyoti Gondek s’est exprimé sur Twitter mardi soir. pour pleurer la perte de Tuel et remettre en question les actions de la police.
« La perte d’une vie dans notre ville est tragique à tout moment, mais la perte de Latjor Tuel est particulièrement dévastatrice », a déclaré Gondek dans un fil Twitter. « M. Tuel était aimé de ses amis et de sa famille, et était un membre bien connu de la communauté soudanaise de Calgary. Il était en crise & ; nous sommes laissés avec tant de questions.
« En attendant l’enquête, nous remettons en question les méthodes de désescalade et le recours à la force meurtrière. Nous nous demandons pourquoi le soutien en santé mentale n’est pas intégré à la police communautaire. Nous nous demandons comment renforcer les services de soutien aux nouveaux arrivants pour faire face aux traumatismes complexes. »
Gondek dit que le tir fatal de Tuel devrait être au centre de la session publique de la Commission de police de Calgary de mercredi et elle demande un changement dans la façon dont les officiers gèrent les réponses impliquant des personnes ayant besoin de soutien en matière de santé mentale.
Les témoins disent qu’un Tuel « en détresse » s’est avancé vers les officiers avec un couteau pendant l’impasse de samedi et a été abattu de quatre balles après que des « balles moins létales » n’aient pas réussi à le contrecarrer lorsque la situation a dégénéré. Il n’a pas survécu.
Un chien policier a été blessé par Tuel lors de la rencontre et a été emmené dans un hôpital pour animaux dans un état critique. Les responsables du CPS confirment qu’aucun officier n’a été blessé pendant l’intervention.
Les membres de la famille disent que Tuel luttait avec sa santé mentale, y compris le trouble de stress post-traumatique (TSPT), mais n’était pas un homme agressif.
Il était un enfant soldat dans son pays natal, le Soudan, luttant pour la liberté en tant que membre de l’Armée populaire de libération du Soudan. Il a ensuite fait partie des dizaines de milliers de « garçons perdus du Soudan », des jeunes qui ont fui leur pays pour échapper à la guerre civile, et a finalement trouvé le chemin du Canada.
La réunion de février de la Commission de police de Calgary est prévue de 15 h à 17 h 30 par vidéoconférence Zoom et est accessible au public, sauf pour les parties où l’accent est mis sur des questions sensibles qui ne peuvent être discutées en public, notamment les questions de personnel et les plaintes relatives à la conduite de la police.