Le dernier cas de grippe aviaire au Canada atlantique a été détecté au Nouveau-Brunswick
Un cas positif de grippe aviaire (GA) a été détecté chez un goéland marin à Riverview, au Nouveau-Brunswick.
Le Service canadien de la faune a confirmé lundi que l’oiseau a été testé positif pour la grippe hautement pathogène, également connue sous le nom de H5N1.
La grippe aviaire est une infection virale qui peut se propager facilement et rapidement parmi les oiseaux et qui comporte plusieurs variantes. Certaines espèces d’oiseaux sauvages, comme les canards, peuvent être porteurs du virus et infecter d’autres oiseaux sans tomber eux-mêmes malades.
D’autres espèces d’oiseaux sauvages ou domestiques sont plus susceptibles de tomber gravement malades et de mourir lorsqu’elles sont infectées par certains types de grippe aviaire.
Selon un communiqué de presse du gouvernement du Nouveau-Brunswick, les risques de contracter la maladie sont minces, mais les personnes qui travaillent avec des oiseaux doivent faire preuve de prudence. Par mesure de précaution générale, les gens ne devraient pas manipuler d’oiseaux sauvages, morts ou vivants.
Le cas du Nouveau-Brunswick survient après que la Nouvelle-Écosse, l’Île-du-Prince-Édouard et Terre-Neuve-et-Labrador ont tous signalé des cas de grippe aviaire dans leur province au cours des derniers mois.
À Terre-Neuve, la maladie a été détectée dans une ferme d’exposition en décembre.
Fin janvier, l’Agence canadienne d’inspection des aliments a confirmé un cas chez une bernache du Canada à Grand Désert, N.-É. Quelques jours plus tard, des cas ont été détectés dans un troupeau de basse-cour qui n’était pas destiné à la vente dans l’est de la Nouvelle-Écosse.
Des cas ont ensuite été détectés le 3 février dans un élevage commercial de dindes dans la région ouest de la province – ce qui a entraîné l’abattage de quelque 12 000 oiseaux.
À l’Île-du-Prince-Édouard, un cas a été découvert chez un pygargue à tête blanche sur la côte nord de l’île au début du mois de mars.
En février, la Corée du Sud et les Philippines ont imposé des restrictions sur tous les produits avicoles canadiens, y compris la volaille vivante, la viande de volaille et les œufs comestibles.
Les États-Unis, l’Union européenne, Taiwan, le Mexique, le Japon et Hong Kong ont imposé des restrictions ciblées sur certains produits de la Nouvelle-Écosse. La Russie, quant à elle, a interdit les importations de volaille en provenance de la Nouvelle-Écosse et de Terre-Neuve-et-Labrador.