Le coroner de l’Ontario examine les cas de restes humains non identifiés pour établir des liens avec les pensionnats indiens
TORONTO — Le coroner en chef de l’Ontario déclare que son bureau entreprend un examen des restes humains non identifiés découverts au cours des quatre dernières décennies afin de déterminer si certains sont liés aux anciens pensionnats.
Le Dr Dirk Huyer affirme que dans de nombreux cas, son bureau n’a pas procédé à une enquête complète sur les restes humains lorsqu’ils sont considérés comme ayant plus de 50 ans.
Il dit qu’il a reconsidéré cette approche et reconnaît maintenant que son bureau a peut-être manqué d’identifier des tombes liées aux pensionnats de la province.
M. Huyer indique qu’une équipe de son bureau examinera les découvertes qui remontent aux années 1980 afin de déterminer si une enquête plus approfondie est nécessaire dans certains cas.
Les restes d’un enfant de moins de 14 ans ont été découverts près de l’Ontario en août de l’année dernière.
Samedi, la police de Brantford a déclaré que les restes ne sont « pas modernes et n’ont aucune valeur médico-légale » et a ajouté qu’aucune enquête supplémentaire ne serait menée par ses agents.
En mai, une Première Nation de Kamloops, en Colombie-Britannique, a annoncé qu’un radar à pénétration de sol avait détecté ce que l’on pense être les restes de 215 enfants indigènes dans des tombes non marquées sur le site d’un ancien pensionnat.
La Première nation de Cowessess, en Saskatchewan, a révélé la découverte similaire de plus de 700 tombes non marquées un mois plus tard.
Ce rapport de la Presse canadienne a été publié pour la première fois le 19 octobre 2021.