Le « code du silence » de la LCH favorise l’inconduite en dehors de la glace, selon un groupe d’experts.
Un rapport récemment publié a révélé que l’intimidation, le harcèlement et la discrimination existent dans la Ligue canadienne de hockey et que l’inconduite hors glace est une « norme culturelle ».
La ligue, qui comprend la Ligue de hockey de l’Ouest, la Ligue de hockey de l’Ontario et la Ligue de hockey junior majeur du Québec, a chargé un comité indépendant d’examiner les politiques et pratiques de la LCH en matière de bizutage, d’abus, de harcèlement et d’intimidation en juillet 2020.
Le groupe — présidé par l’ancien premier ministre du Nouveau-Brunswick Camille Theriault et comprenant l’ancien joueur de la LNH Sheldon Kennedy et l’ancien entraîneur de l’équipe canadienne de hockey féminin Danièle Sauvageau — a soumis son rapport à la LCH en décembre 2020, mais la ligue ne l’a rendu public que vendredi.
Le rapport indique qu' »un code de silence tacite » permet à l’inconduite de se poursuivre et empêche les athlètes de divulguer leurs expériences, et que les mauvais traitements peuvent avoir des impacts psychologiques durables sur les joueurs.
Le rapport formule 13 recommandations et indique que la ligue doit apporter des changements comportementaux, structurels et politiques pour promouvoir la sécurité des joueurs.
La LCH a déclaré dans un communiqué vendredi que la majorité des recommandations du rapport ont été mises en œuvre ou sont en passe de l’être.
Ce rapport de la Presse Canadienne a été publié pour la première fois le 22 janvier 2022.