Le cerveau d’une chaîne de Ponzi condamné dans un tribunal de Barrie (Ontario)
Le cerveau d’une chaîne de Ponzi élaborée qui a escroqué des centaines de personnes de dizaines de millions de dollars a été condamné mardi dans un tribunal de Barrie, en Ontario, à sept ans de prison.
Charles Debono est derrière les barreaux depuis son arrestation en 2020 pour son rôle dans l’une des plus grandes combines à la Ponzi de l’histoire du Canada.
Plus tôt cette année, l’homme de 63 ans de Barrie a plaidé coupable de blanchiment d’argent et de fraude.
La peine maximale prévue par la loi est de 14 ans.
Le procureur de la Couronne Patrick Travers a déclaré qu’il était satisfait de la décision du juge.
« Sept ans en vertu de la loi canadienne est en fait une peine très importante », a-t-il déclaré.
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Le ministère public a déclaré à la cour que Debono avait promis aux investisseurs de son entreprise de fausses machines de débit un rendement de 15 cents sur chaque transaction et que le stratagème, impliquant plus de 500 victimes, a entraîné des pertes de plus de 29 millions de dollars pour les investisseurs.
Les déclarations des victimes lues à la cour ont indiqué que le système de Debono a provoqué des sentiments de honte et de regret chez les investisseurs dupés. Les victimes ont connu la ruine financière et personnelle, mettant fin à des mariages et interrompant des plans de retraite.
Dans sa décision de condamnation, la juge Michelle Fuerst a déclaré que Debono avait une « haute responsabilité morale », trompant les investisseurs de leurs économies pour qu’il puisse vivre une vie de luxe.
La juge a décrit le plan délibéré de Debono, y compris la falsification et la destruction des dossiers après qu’il ait pris l’argent et fui le pays.
Il lui a été ordonné de payer une amende d’environ 27 millions de dollars à la place de la confiscation dans les cinq ans suivant sa libération. S’il ne le fait pas, il devra rester en prison pendant sept ans.
Travers a déclaré que la peine peut ne pas sembler assez sévère pour certains Canadiens étant donné « le degré de dévastation parmi les victimes », mais a noté qu’au Canada, un plaidoyer de culpabilité est « très atténuant ».
Le plaidoyer de Debono et son casier judiciaire précédemment vierge signifient qu’il pourrait être libéré à l’automne 2026.
Lors de sa libération éventuelle, il est interdit à Debono de chercher un emploi impliquant la manipulation de l’argent d’autres personnes.